L’Algérie et les États-Unis veulent conjuguer leurs efforts dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les deux pays visent notamment un puissant gaz à effet de serre, le méthane.
Un protocole d’accord vient d’être signé entre le ministre algérien de l’Energie des Mines, Mohamed Arkab, et l’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, qui a signé au nom du département d’Etat américain, indique l’ambassade des États-Unis à Alger dans un communiqué diffusé ce lundi 14 octobre 2024.
L’objectif du protocole d’accord est de “promouvoir, de développer et de faciliter la coopération bilatérale en matière d’action pour le climat et de réduction des émissions de gaz à effet de serre, en particulier le méthane”, précise la même source.
Le communiqué de la représentation américaine décrit le méthane comme étant “un gaz à effet de serre très puissant” et considéré comme “le deuxième facteur du réchauffement climatique”.
La réduction des émissions de méthane au coeur d’un accord entre l’Algérie et les États-Unis
Dans le protocole d’accord, les deux pays ont convenu de réduire les émissions de méthane et d’autres gaz à effet de serre et ce, “en identifiant les sources d’émissions, en échangeant des informations et des technologies et en promouvant la coopération entre les agences gouvernementales, le monde académique, les centres de recherche et les entreprises privées”, lit-on dans le communiqué.
Pour l’ambassade des États-Unis en Algérie, ce protocole d’accord marque “la continuité de la collaboration scientifique et technique entre les États-Unis et l’Algérie” et souligne l’objectif commun des deux pays “d’atténuer les changements climatiques”.
Il s’agit de porter l’action commune pour la cause de l’environnement à un niveau supérieur.
« Je suis fière que l’Algérie et les États-Unis travaillent ensemble pour porter la gestion de l’environnement à un niveau supérieur », a indiqué l’ambassadrice Elizabeth Aubin, citée dans le communiqué.