L’Algérie pourrait être l’un des premiers marchés du nouveau bus électrique d’Alstom. La SNVI et le groupe français ont signé un protocole d’accord pour développer un bus électrique en Algérie. La signature a eu lieu lors de la visite, à Alger, du premier ministre français, Bernard Cazeneuve, la semaine passée.
« Cet accord est né de la volonté de SNVI d’élargir sa gamme de production en incluant la fabrication de bus électriques », précise un communiqué de Cital, la filiale algérienne d’Alstom, spécialisée dans l’assemblage de rames de tramway.
« Cette signature s’inscrit dans la poursuite de notre développement industriel. À travers ce projet, SNVI, Cital et Alstom ont décidé ensemble d’agir pour donner un nouveau souffle à l’industrie des matériels roulants et accroître l’offre de mobilité électrique en Algérie (…° Il s’agit ici d’une nouvelle étape, qui devrait permettre, à toutes les parties, la poursuite de nouveaux développements industriels » a déclaré Henri Bussery, président de CITAL, selon le communiqué.
Alstom pourrait donc exporter son nouveau bus électrique en Algérie, mais aussi sauver Cital, durement touchée par la décision du gouvernement de geler plusieurs projets de tramways, faute de financements.
Le 9 mars, Alstom avait présenté un prototype de bus 100% électrique à Duppigheim, dans le nord de l’Alsace (Est de la France). L’engin sera testé par la RATP en France et en cas de résultats satisfaisants, il devrait être produit à partir de 2018 et entrer en service en 2019, selon la presse française.