Amara Benyounes poursuit son périple à travers le pays. Après Khenchela, il y a quinze jours, le président du MPA était ce samedi à Aïn Defla. L’ancien ministre a réaffirmé son soutien au président de la République, tout en évitant d’aborder la prochaine présidentielle. « Notre soutien au président Bouteflika ne date pas d’aujourd’hui. Depuis 1999, nous le soutenons, non pas par intérêt, mais par conviction », a-t-il affirmé.
Si le patron du MPA a fait l’impasse dans son discours sur la question du 5e mandat tant que l’intéressé ne s’est pas déclaré candidat ou du moins tant que des signaux forts ne laissent entrevoir une meilleure « visibilité » sur la question, il juge que la candidature du Président reste la meilleure option pour le pays. « On reste convaincu qu’il est l’homme qu’il faut durant cette période », a-t-il dit. Pour Amara Benyounes, personne ne choisira à la place des Algériens leur futur Président, une allusion à peine voilée aux interférences supposées de certaines capitales étrangères dans le choix du prochain Président.
Lors de son intervention, M. Benyounes a une nouvelle attaqué les partis opposés au 5e mandat d’Abdelaziz Bouteflika. « Ils sont dans leur droit de ne pas vouloir d’un 5e mandat, mais encore faut-il que le président se soit prononcé sur la question », a accusé le président du MPA. « Ils affirment que le Président ne bouge pas, et ne parle pas. En 1999, les mêmes estimaient qu’ils parlaient et voyageaient trop », a-t-il clamé sous les applaudissements de la salle. « Si vous dites que le peuple n’aime pas Bouteflika, alors pourquoi en avoir peur ? » , s’est exclamé le patron du MPA.