Les propos tenus par Djamel Belmadi et diffusés dimanche sur FAF-TV, le média de la Fédération algérienne de football, ont suscité de vives réactions dans le monde du football.

Beaucoup estiment que le sélectionneur des Verts est allé trop loin en parlant de « conspiration », par ses propos sur l’arbitre Bakary Gassama et l’arbitrage africain qu’il a qualifié de « préhistorique ».

Lundi, la fédération camerounaise (Fecafoot) a annoncé qu’elle se réservait le droit de saisir la commission d’éthique de la FIFA suite aux propos du coach de l’équipe d’Algérie de football.

Le président de la Fédération algérienne de football, Charaf-Eddine Amara n’a pas tardé à réagir lui aussi pour tenter de calmer les esprits et remettre les déclarations de Belmadi dans leur contexte.

« Eto’o est un ami et un frère »

« Dans les déclarations du sélectionneur national, il n’y a rien qui porte atteinte au Cameroun en tant qu’Etat ou fédération de football », a estimé Amara dans des déclarations faites mardi aux médias.

Pour lui, Djamel Belmadi n’a fait qu’user « de son droit de dénoncer l’arbitrage injuste ». « Nous avons parlé de l’arbitrage et nous avons dit qu’il a été injuste et scandaleux et n’a pas été à la hauteur d’une compétition comme les éliminatoires de la coupe du monde », soutient le président démissionnaire de la FAF.

Quant aux supposées attaques contre le Cameroun, il les a niées complètement. « Nous n’avons jamais dit que la Fecafoot ou Eto’o ont mal agi en quoi que ce soit. Eto’o est un ami et un frère, nous le respectons lui, la Fecafoot et toutes les fédérations africaines », a assuré Amara.

« Nous avons toujours agi dans ce sens. Nous avons été les premiers à soutenir le Cameroun pour l’organisation de la CAN. Il se souvient très bien de ce que je lui ai dit, ainsi que tout le peuple camerounais. Cela démontre le respect que nous vouons aux fédérations africaines », a-t-il ajouté.