La militante Amira Bouraoui a été condamnée ce lundi 18 octobre par la Cour de Tipaza à une peine de 2 ans de prison ferme, sans mandat de dépôt, a annoncé le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
La Cour de Tipaza a confirmé le verdict prononcé en première instance par le tribunal de Chéraga (Alger) qui, en mai dernier, a condamné Mme Bouraoui deux fois à une peine de deux ans de prison ferme sans mandat de dépôt, dans deux affaires distinctes.
La première condamnation à une peine de deux ans de prison ferme a été prononcée dans le cadre de poursuites pour « outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions », « atteinte à la personne du président de la République », et « diffusion d’informations susceptibles d’attenter à l’ordre public ». Le parquet avait requis une peine de trois ans de prison dans le cadre de ces poursuites.
S’agissant de la deuxième condamnation, également à une peine de deux ans de prison ferme, elle a été prononcée dans le cadre d’une poursuite pour « atteinte aux préceptes de l’islam et au prophète ». Le parquet avait requis cinq ans de prison ferme.