La militante Amira Bouraoui a été condamnée ce mardi deux fois par le Tribunal de Cheraga (Alger) à une peine de deux ans de prison ferme dans deux affaires distinctes, annonce le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) dans une publication sur le réseau social Facebook.
La première condamnation à une peine de deux ans de prison ferme a été prononcée dans le cadre de poursuites pour « outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions », « atteinte à la personne du président de la République », et « diffusion d’informations susceptibles d’attenter à l’ordre public ».
Le parquet avait requis une peine de trois ans de prison et une amende de 300.000 dinars dans le cadre de ces poursuites.
La deuxième condamnation, également à une peine de deux ans de prison ferme, a été prononcée dans le cadre d’une poursuite pour « atteinte aux préceptes de l’islam et au prophète », pour laquelle le parquet avait requis une peine de cinq ans de prison ferme et une amende de 50 000 dinars.
Le procès de Mme Bouraoui s’est déroulé le 27 avril dernier, après les renvois du 13 avril et du 30 mars 2021 au tribunal de Cheraga d’Alger, précise le CNLD.