Le ministre de la Communication Ammar Belhimer, également porte-parole du gouvernement, a fait l’éloge ce mardi du mouvement de contestation populaire, le Hirak, réitérant la rhétorique du président Abdelmadjid Tebboune.
« Le Hirak est un mouvement populaire autonome béni qui a sauvé l’État algérien d’un effondrement annoncé », a affirmé Ammar Belhimer dans un entretien accordé ce mardi matin à la radio étatique francophone Chaine III.
« Le Hirak qui est salutaire, fort opportun et légitime, a soulevé un cri de détresse et d’amour pour l’Algérie, et qui a pris conscience d’un état d’effondrement avancé des institutions de la République », a estimé le porte-parole du gouvernement.
L’ex-président de la commission politique du panel de médiation coordonné par Karim Younes a également affirmé durant l’entretien qu’il « n’est pas question d’enfreindre la poursuite du Hirak qui peut à l’avenir alimenter un système de veille, la naissance d’une nouvelle société civile, d’associations sur de nouvelles bases, et la refondation de la scène politique ».
Le ministre de la Communication a aussi évoqué la situation de la presse en Algérie, revendiquant le titre de « ministre des libertés ». « Je ne suis pas le Beria de la presse », a assuré Ammar Belhimer, en référence à Lavrenti Beria, homme politique soviétique notoire pour avoir été le chef de la police secrète de Joseph Staline.