Amnesty International a appelé ce mardi dans un communiqué les autorités algériennes à « libérer Mohamed Fali, président de la communauté religieuse des Ahmadis, et à abandonner toutes les charges retenues contre lui », considérant qu’il représente « un prisonnier d’opinion qui n’a fait que pratiquer pacifiquement sa religion ».
Les poursuites contre les #Ahmadis liées à la pratique pacifique de leur religion doivent être abandonnées. #Algériehttps://t.co/x5wPeg7w7p
— Amnesty Algerie (@AmnestyAlgerie) September 12, 2017
Interpellé par la police le 28 août dernier à son domicile à Ain Sefra (Naâma) afin qu’il soit rejugé pour « collecte de dons sans autorisation » et « dénigrement du dogme de l’islam », Mohamed Fali a été présenté devant le juge le 6 septembre où le parquet a requis à son encontre une peine d’un an de prison et une amende de 20.000 dinars algériens, explique Amnesty qui indique que le tribunal devrait rendre son jugement demain 13 septembre.
Amnesty International Algérie a demandé également aux autorités « de veiller sans délai à ce que Mohamed Fali puisse bénéficier des soins médicaux dont il a besoin, et recevoir les médicaments et les traitements pour son diabète ». L’ONG appelle par ailleurs à garantir que toutes les accusations et les poursuites visant les Algériens Ahmadis soient « abandonnées lorsqu’elles sont uniquement liées à la pratique pacifique de leur religion, et de libérer immédiatement ceux qui sont encore incarcérés ».