Liverpool, malgré la domination, le rythme et les occasions, a concédé le match nul contre Manchester United (0-0), samedi à Anfield, en ouverture de la 8e journée de Premier League.
Les “Red Devils” (20 pts) prennent provisoirement seuls la tête du championnat, en attendant Manchester City-Stoke un peu plus tard samedi (14h00 GMT).
Quant aux “Reds”, ils ne décollent pas au classement (6e avec 13 pts), eux qui n’ont remporté qu’un seul de leurs huit derniers matches, toutes compétitions confondues (une victoire, 5 nuls, 2 défaites).
Malgré ce médiocre bilan, Jürgen Klopp avait estimé que son club était “sur la bonne voie”. Si les désirs de l’Allemand ne se matérialisent pas sur le plan comptable, au niveau du jeu, il a sans doute été ravi du rythme et de la relative domination des “Reds”.
Si le 0-0 d’Anfield la saison passée avait laissé les fans sur leur faim, ce nul-là, sous un temps radieux pour l’inauguration officielle de la tribune Kenny Dalglish, a été plaisant.
Sans son bijou Mané, Liverpool a peiné une demi-heure avant de renverser la tendance, sans toutefois réussir à tromper un De Gea encore impérial.
Manchester United a d’abord eu en effet l’essentiel du ballon, sans se montrer vraiment dangereux, malgré les débordements de Martial et Mkhitaryan.
Salah gâche
Côté Liverpool, Klopp et ses hommes ne parvenaient à dépasser le duo Herrera-Matic (souvent épaulé par Young dans les basses oeuvres) qu’à quelques reprises, et seulement en contre-attaque, mais Salah et Wijnaldum notamment manquaient le dernier geste.
Puis petit à petit, José Mourinho et les siens perdaient du terrain, sans toutefois renoncer à imprimer une intensité physique impressionnante à la rencontre.
Symbole du retour de Liverpool dans le match: Firmino d’un coup de rein faisait la différence et servait Matip en retrait, le grand défenseur ouvrait son pied, mais De Gea réalisait l’arrêt réflexe. Salah récupérait tout de suite mais sa tentative ne faisait que frôler le montant du gardien espagnol (34).
Un tournant, puisque Liverpool prenait ensuite le jeu à son compte, à peine contrarié par un une-deux parfait Lukaku-Martial repoussé par Mignolet (43).
Sauf que malgré les vagues, la digue mancunienne tenait, bien aidée par la maladresse de Can, incapable de cadrer une reprise de volée à cinq mètres du but (56).
Un manque de précision encore criant quelques minutes plus tard, lorsque Firmino envoyait un centre juste un peu trop haut pour permettre à Salah, au second poteau, de le rabattre de la tête (71).
Les entrées de Lingard et Rashford, aux places de Mkhitaryan et Martial, peu après l’heure de jeu, n’y changeaient rien. Manchester United restait coincé dans son camp retranché, mais tenait le coup jusqu’au bout.