Les groupes parlementaires à l’Assemblée populaire nationale (APN) ont dénoncé les dernières déclarations du Parlement européen, rapporte ce mardi l’agence officielle.
Le groupe parlementaire du FLN a « fustigé » les déclarations de la présidente de la sous-commission des droits de l’homme au Parlement européen, Marie Arena, qualifiant ses déclarations “provocatrices” de “tentative d’attiser les tensions pour s’immiscer dans les affaires internes de l’Algérie en dénaturant les vérités”.
L’Algérie “n’a nullement besoin de diktats étrangers scandés à partir de certaines tribunes pour faire la promotion de thèses et de contrevérités éhontées”, ont affirmé les députés de ce groupe parlementaire, considérant que de telles déclarations “pourraient nuire aux relations liant les parlementaires dans le cadre de la coopération commune”.
Le groupe parlementaire des indépendants a fustigé les déclarations de la responsable européenne, rappelant à cet effet “l’attachement constant du peuple algérien au rejet de toute ingérence dans ses affaires internes, quelle qu’en soit la forme”.
Le groupe parlementaire de l’Union “Ennahda-Adala-Bina” a exprimé “son étonnement et sa méfiance” vis-à-vis de ces déclarations de par “le timing”, exhortant les députés européens à “s’intéresser aux droits de leurs peuples qui continuent à manifester dans les rues de certaines capitales européennes en enregistrant des actes de violence”.
De son côté, le groupe parlementaire du Mouvement populaire algérien (MPA) a dénoncé “avec force” “cette tentative vouée à l’échec de semer le doute afin de faire perdurer la crise”, en la qualifiant “d’atteinte à la souveraineté nationale”, soulignant que “le peuple algérien sortira de cette crise à travers le choix de se diriger vers une élection présidentielle dans les délais impartis”.