Les députés RCD ont appelé, ce mardi 23 octobre, leurs collègues des autres formations de l’opposition à une concertation « pour amplifier le désaveu d’une destitution violente qui s’ajoutera à une multitude de coups de force et de viols de la légalité tout au long de ces deux dernières décennies ».
A la veille de la plénière qui devra entériner le départ forcé de Said Bouhadja et l’élection d’un nouveau président de l’APN, les parlementaires du RCD dénoncent un « putsch ». « Aujourd’hui que les tenants de l’autorité usurpée appellent à une plénière pour valider leur putsch et installer un président factice au perchoir de l’APN, les députés qui ne souscrivent pas à ce fait accompli doivent compter leurs rangs et exprimer leur condamnation », écrivent-ils dans un communiqué.
« Le président légal de l’Assemblée, contraint à la désertion de l’hémicycle parlementaire, ne peut rester longtemps scotché à une hypothétique réponse d’une missive qu’il aurait adressée au chef de l’État », ajoute le communiqué.
« Cette mise à nue en règle des pratiques d’un système politique réduit à gérer ses contradictions et ses urgences sur la scène publique est surtout un motif d’inquiétudes de voir la précipitation de la déliquescence d’institutions en absence de recours pour la pérennité de L’État », écrivent encore les parlementaires RCD.