Deux avocats britanniques ont annoncé mardi qu’ils demanderont la suspension de l’Arabie saoudite du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, à la demande des familles de plus de 60 personnes “arrêtées arbitrairement”, “détenues” ou “disparues” depuis septembre 2017.
Ken Macdonald et Rodney Dixon remettront mercredi au Conseil à Genève un rapport “fournissant des preuves que ces arrestations violaient le droit saoudien et international”, “visaient les militants des droits de l’homme, les dissidents politiques et ceux exerçant simplement leur liberté d’expression” et “s’inscrivaient dans un tradition bien établie d’abus commis par les autorités saoudiennes”, selon un communiqué de presse transmis à l’AFP.
“Il y a des rapports crédibles de mauvais traitements et de torture pendant leur détention”, ajoute le rapport.
Les avocats demandent à l’Assemblée générale des Nations unies d’ “examiner d’urgence” la suspension de l’Arabie Saoudite du Conseil des droits de l’homme. Ils demandent aussi au Conseil de condamner les violations des droits fondamentaux en Arabie Saoudite.
Les ONG Amnesty international et Human Rights watch avaient aussi réclamé la suspension de l’Arabie saoudite du Conseil, estimant que la “crédibilité” de l’institution était en jeu.