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Arabie saoudite : les réformes commencent à donner des résultats sur les finances publiques

L’Arabie saoudite a annoncé dimanche une baisse de 51% de son déficit budgétaire au premier semestre 2017 en raison de la mise en œuvre de réformes et de la stabilisation du prix du pétrole.

Le déficit est tombé à 72 milliards de riyals (16,3 milliards d’euros), a précisé le ministère des Finances en publiant les résultats de l’exercice budgétaire des six premiers mois de l’année.

Les revenus ont atteint 308 milliards de riyals (69,4 milliards d’euros), soit 29% de plus qu’au premier semestre de 2016. Les dépenses ont totalisé 380 milliards de riyals (85,7 milliards d’euros), en baisse de 2% par rapport à la même période de l’an dernier.

“Ce résultat reflète une amélioration de la gestion des finances publiques et l’effet des réformes introduites dans le cadre de Vision 2030”, un vaste programme de restructuration de l’économie lancé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, a expliqué un haut fonctionnaire du ministère des Finances lors d’une conférence de presse.

“L’objectif est de parvenir à l’équilibre budgétaire à moyen terme”, a-t-il ajouté.

La stabilisation du prix du pétrole –dont l’Arabie saoudite est le premier exportateur mondial– dans une fourchette de 40 à 50 dollars le baril explique également ce résultat, selon la même source.

Au premier trimestre, l’Arabie saoudite a annoncé 26 milliards de riyals de déficit budgétaire, en baisse de 71% par rapport à la même période de 2016.

L’Arabie saoudite s’était engagée au début de l’année à faire le point tous les trois mois sur l’état de ses finances publiques en application d’une nouvelle politique de transparence.

En décembre dernier, Ryad avait prévu un budget 2017 en déficit de 198 milliards de riyals (45 milliards d’euros).

Le programme Vision 2030 vise à diversifier l’économie saoudienne pour réduire sa dépendance du pétrole.

L’une des mesures phares envisagées est de céder 5% du géant pétrolier Aramco pour alimenter un fonds souverain, le plus important du monde.

Pour financer son déficit, l’Arabie saoudite a emprunté sur le marché local et, pour la première fois, sur le marché international en octobre 2016 lorsque le royaume a levé 17,5 milliards de dollars.

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