Le Front des forces socialistes (FFS) a rendu hommage ce mercredi à Ali André Mecili à l’occasion de la commémoration du 34ème anniversaire de son assassinat le 7 avril 1987 à Paris.
« S’il y a bien des dates tragiques qui ont marqué l’histoire du FFS, celle du lâche assassinat de Ali André Mécili continue à raviver, en nous tous, un profond sentiment de colère et d’indignation et constitue surtout une occasion pour réaffirmer notre attachement à ses valeurs et à son noble combat », affirme le FFS dans un communiqué diffusé ce mercredi.
Le plus vieux parti d’opposition en Algérie a souligné avoir consacré le 7 avril comme « journée du militant en hommage à ce grand dirigeant nationaliste, figure de proue du combat démocratique, fervent défenseur des causes justes à l’échelle internationale, ami et proche collaborateur de feu Hocine Ait Ahmed ».
Le FFS ajoute qu’il se « joint au combat de la famille Mécili » et continuera de réclamer que « toute la lumière soit faite sur ce crime innommable couvert par la raison d’État » et que les responsables de ce « forfait soient enfin traduits devant la justice et punis par la loi ».
Il soutient que commémorer l’assassinat de l’avocat Ali André Mécili, l’un des fondateurs du FFS et dirigeant de la révolution, « c’est nous rappeler combien le parti et le pays ont besoin aujourd’hui d’hommes de sa dimension pour trouver des issues consensuelles et concertées au marasme multiforme qui range notre pays depuis des décennies ».
« C’est en souvenir de Ali Mécili que le FFS continue à revendiquer et à plaider pour l’instauration d’un véritable dialogue afin d’extirper notre pays de cette impasse qui compromet l’intégrité de notre territoire et notre souveraineté et qui risque de remettre en cause la cohésion de notre société », fait savoir le FFS.
« La commémoration de cette date anniversaire du lâche assassinant de feu Ali André Mécili, devrait plus que jamais nous inciter à poursuivre nos efforts pour une issue politique démocratique et globale à la crise, pour unifier nos rangs et agir pour isoler les partisans de l’immobilisme politique et les ultras de tous bords », estime le parti fondé par feu Hocine Aït Ahmed.
Pour le FFS, il « appartient à tout un chacun d’entre nous à poursuivre son combat et d’honorer son testament de construire une Algérie libre, souveraine, démocratique, plurielle et réconciliée comme il l’a toujours porté dans son cœur ».