Après l’attaque chimique de mardi matin, qui a coûté la vie à au moins 72 personnes dont plusieurs enfants, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont introduit un projet de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU qui sera soumis au vote ce mercredi 5 avril.
Les trois pays accusent le régime de Bachar Al Assad d’être à l’origine de la frappe aérienne et demandent l’ouverture d’une enquête conduite par l’ONU et l’OIAC (Organisation pour l’interdiction des armes chimiques).
Hier, les États-Unis ont qualifié Assad de « criminel de guerre » et appelé ses soutiens, Russie et Iran, à exercer leur influence « pour garantir que ce genre d’attaque atroce n’ait plus jamais lieu », rapporte Le Monde.
Aujourd’hui, Trump a réagi par voie de communiqué en accusant son prédécesseur de laxisme. « Le président Obama a déclaré en 2012 qu’il établirait une « ligne rouge » contre l’utilisation d’armes chimiques, puis il n’a rien fait », explique ce dernier, faisant référence à la réaction de l’administration Obama après l’attaque chimique de 2013.
Après l’attaque chimique de Khan Cheikhoun, l’armée syrienne a communiqué via l’agence officielle Sana en démentant l’utilisation de substance toxique. Selon le ministère de la Défense russe, l’aviation syrienne est bien à l’origine de la frappe mais celle-ci aurait visé « un grand entrepôt » où les « terroristes » disposaient « des substances toxiques ». La Russie a d’ailleurs réitéré son soutien aux opérations militaires menées par le pouvoir syrien.