La France a mis en cause la Russie lundi devant le Conseil de sécurité de l’ONU, dans les attaques chimiques présumées commises samedi à Douma en Syrie, jugeant qu’elle n’avait pu ignorer les bombardements aériens du régime Assad.
« L’appui militaire russe et iranien est présent sur le terrain et à tous les échelons de l’appareil de guerre syrien, et aucun avion syrien ne décolle sans que l’allié russe en soit informé », a relevé l’ambassadeur français à l’ONU François Delattre.
« Ces attaques (du 7 avril) sont intervenues donc soit avec l’accord tacite ou explicite de la Russie, soit malgré elle et en dépit de sa présence militaire », a-t-il ajouté.