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Au Conseil de sécurité, l’Algérie exige une enquête internationale sur le génocide à Gaza

L’Algérie exige une enquête internationale afin de mettre la lumière sur les crimes commis par Israël dans la bande de Gaza, a déclaré lundi, au Conseil de sécurité à New York, le représentant permanent adjoint de l’Algérie auprès des Nations unies, Nassim Gaouaoui.

“Nous exhortons urgemment le Conseil (de sécurité) à agir. L’heure n’est plus au discours, mais à l’action “, a déclaré M. Gaouaoui lors de son intervention au Conseil de sécurité sur “la situation au Moyen-Orient y compris la question palestinienne”, affirmant que Israël menait une “opération génocidaire” dans la bande de Gaza qui pourrait déboucher sur davantage de violations du droit international et sur davantage de crimes de masse. Il a appelé le Conseil de sécurité à diligenter une enquête sur les crimes sionistes à Gaza.

“Nous nous réunissons alors que 1,5 million de Palestiniens à Rafah sont confrontés à la perspective d’une mort imminente (…) Rafah est le dernier refuge des Gazaouis”, a-t-il dit, précisant que c’est à Rafah que se trouvaient les trois derniers hôpitaux encore opérationnels de Gaza.

“En planifiant son opération militaire à Rafah, la puissance occupante se livre à une stratégie de nettoyage ethnique, exterminant les enfants gazaouis et tout espoir d’une vie meilleure”, a-t-il indiqué.

“Les opérations militaires sionistes ont déjà commencé”, a-t-il martelé, rappelant que ces opérations ont fait plus de 600.000 déplacés. “Presque toutes ces personnes ont été déplacées à de multiples reprises en à peine plus d’une semaine. C’est le moment le plus sombre de ce cauchemar qui dure maintenant depuis plus de 7 mois”, a-t-il déploré, estimant urgent de mettre un terme à l’impunité des responsables du génocide qui se déroule à Gaza.

Evoquant une situation humanitaire catastrophique à Gaza, il a signalé que l’entité sioniste contrôlait tous les points de passage vers l’enclave palestinienne, privant les Palestiniens de l’aide humanitaire. À Gaza, “la souffrance est partout”, a-t-il conclu.

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