Les épreuves du Bac 2022 ont commencé dimanche 12 juin en Algérie, sous haute surveillance en raison des risques liés à la triche qui plane chaque année sur cet examen permettant aux lauréats d’accéder à l’université.
D’importants moyens ont été déployés par les autorités pour sécuriser le déroulement des épreuves, avec le blocage des réseaux sociaux et des applications de messagerie pendant certaines heures de la journée.
Des cellules de veille ont été installées au niveau des Cours de justice de chaque wilaya pour prendre toute décision nécessaire pour lutter contre la fraude.
En dépit de ce dispositif impressionnant et les avertissements qui ont précédé le début des épreuves, six cas de fraude ont été enregistrés dans la wilaya de Djelfa, durant la première journée du Bac.
Dans un communiqué repris par le quotidien El Khabar, la direction locale de l’Education a indiqué avoir enregistré six cas de triche au niveau des centres d’examen de la wilaya, sans donner plus de détails sur le nombre d’élèves et de personnes impliquées, ni sur les méthodes utilisées pour frauder.
La direction locale de l’Education s’est contentée de mettre en garde les autres candidats des lourdes conséquences de la fraude au Bac, en leur demandant de respecter scrupuleusement les instructions de l’Office des examens et concours (Onec).
Dimanche, le ministre de l’Education nationale Abdelhakim Belabed a déclaré qu’aucune fraude n’a été enregistrée durant le premier jour des examens du Bac 2022.
Vendredi, le parquet du tribunal d’El Oued a annoncé le placement en détention provisoire d’un député de l’APN et d’un chef de brigade de gendarmerie, soupçonnés d’être impliqués dans une tentative de triche à l’examen du BEM, en tentant d’envoyer des réponses au sujet de maths à une candidate qui est la fille de l’élu.