Le deuxième jour du Bac 2023 en Algérie, qui s’est déroulé ce lundi 12 juin, a été marqué par les coupures d’Internet et des condamnations à la prison pour triche.
Même si le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed a décrété, ce lundi, la fin de la fraude au Bac, de nombreuses personnes, dont des candidats, ont été attrapées la main dans le sac et condamnées à de la prison ferme.
À Koléa dans la wilaya de Tipaza, le parquet a fait état de l’arrestation d’une candidate dans le cadre de la lutte contre la fraude au Bac. Après une enquête, il a été constaté qu’elle avait reçu la réponse de sa sœur via un téléphone portable, selon le parquet cité par El Khabar.
Selon le communiqué du parquet, la candidate et sa sœur ont été poursuivies selon les procédures de comparution immédiate pour le délit de divulgation des sujets et les réponses lors de l’examen du Bac.
Bac en Algérie, 2e jour : plusieurs condamnations
La candidate a été condamnée à deux ans de prison ferme et une amende de 200.000 dinars alors que sa sœur a écopé d’une peine de trois ans de prison ferme et une amende de 200.000 dinars.
À Djelfa, deux personnes impliquées dans une affaire de tricherie lors des épreuves du Bac ont été condamnées à un an de prison ferme et une amende de 50.000 dinars chacune, avec dépôt.
Selon un communiqué du parquet, l’affaire de tricherie a été traitée conformément aux procédures de comparution immédiate pour le délit de fuite des sujets d’examen et des réponses du Bac via les réseaux sociaux. Cette affaire a été jugée conformément aux articles 253 bis, 06 et 253 bis et 07 alinéa 04 du Code pénal.
À Laghouat, huit personnes ont été condamnées à deux ans de prison et à une amende de 200.000 dinars chacune pour atteinte à la crédibilité de l’examen du Bac, publication et fuite des sujets d’examen du baccalauréat via les réseaux sociaux. Un neuvième accusé dans cette affaire a été placé sous contrôle judiciaire. Son procès a été reporté.
À Cheria dans la wilaya de Tébessa, deux personnes ont écopé chacune d’une peine de 18 mois de prison ferme et une amende de 100.000 dinars, avec dépôt. Présentées selon la procédure de comparution immédiate, les deux personnes sont accusées de vendre des appareils Bluetooth sur les réseaux sociaux dans le but de les « utiliser pour tricher » au Bac, selon le parquet.
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