Société

Bac et BEM : nouvelle mise en garde contre les tricheurs

Le ministre de l’Éducation, Abdelhakim Belabed, est revenu sur les mesures anti-fraude lors de sa visite à Tissemsilt où il a donné le coup d’envoi de l’examen du BEM ce lundi 5 juin.

Le premier responsable du secteur de l’Éducation s’est montré confiant assurant que « le phénomène de la triche est en voie de disparition » précisant que l’État a promulgué des lois « fermes » à ce sujet.

Abdelhakim Belabed a déclaré dans un point de presse tenu en marge de sa visite que la triche allait disparaître grâce « aux mesures gouvernementales et aux réformes entreprises pour lutter contre les différentes formes de ce phénomène ».

Le ministre de l’Éducation nationale a rappelé les mesures dévoilées par le ministère de la Justice notamment celle concernant la création d’une commission au niveau de chaque wilaya sous la houlette du procureur général et avec la participation du directeur local de l’Éducation.

Des mesures « immédiates » seront prises contre les tricheurs, a indiqué le ministre rappelant que les services de police, de gendarmerie et de sécurité intérieure sont mobilisés dans l’opération de lutte anti-fraude.

Affirmant que la triche ne faisait pas partie des mœurs de l’école ni celles des Algériens, Abdelhakim Belabed a affirmé qu’aucun « effort n’allait être épargné dans la lutte contre le phénomène » et contre ceux qui « veulent perturber les élèves et torpiller les efforts de l’État ».

Ce lundi 5 juin, ce sont plus de 800 000 élèves dont 788 000 inscrits dans les écoles qui passent l’examen du BEM, selon le ministre de l’Éducation qui a précisé que 52 % des candidats sont des filles. Les épreuves durent jusqu’au 7 du mois.

Fraude : la Gendarmerie annonce un dispositif « spécial »

Toujours dans le cadre de l’encadrement du Bac et du BEM, la Gendarmerie nationale a annoncé avoir mis en place un dispositif « spécial » pour sécuriser les centres d’examen et leurs alentours, rapporte la Radio algérienne ce lundi.

La Gendarmerie nationale va intensifier les patrouilles devant les centres d’examen et dans les axes routiers pour faciliter la circulation sur les chemins menant vers les établissements, selon la même source.

Des unités fixes et mobiles sont mobilisées pour une sécurité de proximité efficace et efficiente.

Le dispositif prévoit également « l’accompagnement et la protection de l’opération de distribution des sujets des épreuves à partir des directions de l’éducation jusqu’aux centres d’examen » ainsi que « la protection des sujets transportés par voie aérienne au profit des centres situés dans les régions sahariennes et la sécurisation du transport des copies des réponses à partir des centres d’examen aux centres de correction ».

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