Le président français Emmanuel Macron est arrivé jeudi 25 août pour une visite de trois jours en Algérie. À Alger, il a eu notamment des entretiens avec le président de la République et a co-présidé avec son homologue algérien réunion avec les responsables de services de sécurité des deux pays.
Il a visité le cimetière chrétien et israélite de Saint-Eugène et la Grande Mosquée d’Alger. Le président Macron a rencontré des jeunes startupeur algériens avant de s’envoler vers Oran, deuxième étape de sa visite en Algérie.
Ce samedi, le président Macron s’est rendu dans le centre-ville d’Oran où il a improvisé un bain de foule ou les cris de « one two three viva l’Algérie », et ce après avoir visité la désormais mythique boutique Disco Maghreb, immortalisée dans un clip de Dj Snake au succès planétaire. Selon RMC, le bain de foule oranais du président français s’est mal déroulé, et la sécurité a dû écourter la rencontre de Macron avec des habitants d’Oran.
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#وهران.. الممثل الفكاهي عبد القادر #السيكتور وصاحب #ديسكو_مغراب في انتظار الرئيس الفرنسي ايمانويل #ماكرون pic.twitter.com/I1twIqDHaT
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« One two three viva l’Algérie »
Le programme d’Emmanuel Macron à Oran comprend un dîner avec le journaliste et écrivain franco-algérien Kamel Daoud et des jeunes de la région. Le président français retournera ensuite à Alger pour signer un accord de « partenariat renouvelé » entre l’Algérie et la France avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune.
« Je reviendrai après Oran à Alger pour saluer le président Tebboune et ses ministres et signer une déclaration commune, décidée hier et pendant la nuit, car les choses se font bien dans l’enthousiasme du moment », a-t-il dit vendredi devant la communauté française à Alger.
La visite de Macron en Algérie survient après une année 2021 marquée par de fortes tensions politiques entre les deux pays, après les déclarations du président français sur le système algérien et l’existence de la nation algérienne avant 1830.
En Algérie, le président Macron a évoqué avec son homologue algérien la question mémorielle qui empoisonne les relations entre les deux pays, la mobilité et les visas et la coopération économique et sécuritaire. Il a annoncé la création d’une commission mixte d’historiens sur la période coloniale, et évoqué la « mobilité choisie » pour la circulation des personnes entre les deux pays. Il a également proposé la création d’un incubateur commun de startups
