A la 53e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA) qui a été inaugurée lundi 13 juin par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, plus de 30 start-up algériennes exposent leurs produits et services.
Des start-up qui activent dans des domaines aussi divers que les technologies de l’information et de la communication, le commerce électronique, de la logistique ou encore la santé.
L’une d’entre elles est la start-up Beesiha. Lancée en novembre 2020, cette start-up algérienne ambitionne de révolutionner la prise des rendez-vous médicaux en Algérie.
Pour y arriver, elle a développé une application mobile et une plateforme qui permettent de prendre rendez-vous en ligne avec un médecin en Algérie, 24 heures /24 heures et 7 jours sur 7/.
« Cela permet de prendre un RDV d’une manière simple, rapide et gratuitement avec un médecin. Cela évite le déplacement aux cabinets, les files d’attente et la perte de temps », a expliqué Amel Mohandi, chargée de communication de l’entreprise Beesiha.
Pour les praticiens, Beesiha permet une « gestion optimisée» des cabinets, la téléconsultation, la gestion des dossiers, la protection des données, la traçabilité des transactions, énumère Amel Mohandi. Comme Doctolib en France qui permet de prendre des RDV sur Internet pour des consultations médicales dans le privé et le public.
“La FIA est une véritable opportunité pour nous d’aller à la rencontre d’autres start-up qui évoluent dans le même domaine que le nôtre, à savoir le domaine technologique. C’est un partage d’expériences. C’est une occasion, aussi, de rencontrer les incubateurs et des accélérateurs, comme Algeria Venture. Pour nous, c’est vraiment bénéfique”, a déclaré à TSA Amel Mohandi, chargée de communication de l’entreprise Beesiha.
« L’importance est la durabilité des start-up »
L’écosystème est-il favorable au développement des start-up ? Mme Mohandi est mitigée. “Pour le moment, ça reste un domaine vierge. L’importance est la durabilité des start-up, et non pas la création uniquement. Pour que l’environnement soit propice, il faudrait qu’il y ait des financements, de la formation, des échanges et des partages d’expériences”, a-t-elle estimé.
A ce sujet, Mme Mohandi a indiqué que Beesiha a pu bénéficier d’une levée de fonds de l’ASF (Fonds public dédié aux start-up), “ce qui a permis d’accélérer le développement de l’entreprise”.
“En à peine deux ans, nous avons pu évoluer en termes de chiffres. 100.000 rendez-vous ont été pris via notre plateforme depuis novembre 2020. Et nous comptons aujourd’hui plus de 800 adhérents”, a fait savoir la chargée de communication de Beesiha.
Jeudi, l’accélérateur de start-up Algeria Venture a signé une convention de partenariat avec “Google for Startups” dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena). Cet accord porte sur la formation d’une centaine de start-up algériennes en 2022.