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Belmadi prisonnier de l’échec du Mondial 2022

Djamel Belmadi ne s’est pas encore remis de l’élimination de l’Algérie du Mondial 2022. Plus de sept mois après la défaite face au Cameroun en barrage retour de la Coupe du monde, le sélectionneur national n’arrête pas de ressasser cet échec.

Les Verts avaient pourtant abordé ce match retour le 29 mars dernier dans les meilleures conditions après leur victoire au match aller au Cameroun 1-0.

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Le match à Blida allait être difficile mais personne, surtout pas Djamel Belmadi, n’osait imaginer un scénario aussi catastrophique, avec une élimination amère dans les derniers instants des prolongations, alors que les Verts tenaient leur ticket pour le Qatar.

Malgré le but encaissé en début de match, les Fennecs ont su réagir. En face, une équipe du Cameroun difficile à manier, aidée par les décisions controversées de l’arbitre Bakary Gassama. Les vents n’étaient pas favorables aux Verts.

Finalement, c’est le pire scénario qui a prévalu au stade Tchaker de Blida. Après avoir arraché l’égalisation qui leur permettait de composter leur billet pour le Qatar, les Algériens encaissent un but assassin dans l’ultime moment de la rencontre.

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Karl Toko Ekambi, le héros camerounais du jour, a anéanti quatre années de travail et mis fin à des ambitions de Belmadi en vue du mondial qatari.

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Plus de sept mois après le drame de Blida, Djamel Belmadi n’a toujours pas digéré la défaite face au Cameroun synonyme d’élimination de la Coupe du monde.

La page du mondial 2022 est-elle vraiment tournée ?

Cette semaine, Djamel Belmadi l’a évoqué à deux reprises. Dimanche dernier, en conférence de presse, il est revenu sur l’échec inattendu en match de barrage.

Tout en affirmant que la page était tournée, le sélectionneur national a reconnu que « c’est une plaie qui restera toujours ouverte ».

Ce mercredi, Djamel Belmadi a de nouveau évoqué avec amertume le mondial 2022.

« C’est toujours douloureux de parler de cette coupe du monde sans y être », a confié le patron de la barre technique nationale face à la presse avant de se rendre à Oran pour le match amical contre le Mali.

Djamel Belmadi a décidé de poursuivre sa mission à la tête de l’Équipe nationale malgré le double échec à la CAN 2021 puis en barrage qualificatif au Mondial 2022.

Bien que la Fédération algérienne de football ne semblait pas en mesure de décider de son avenir, l’entraîneur national a annoncé qu’il allait continuer parce qu’il se voyait encore capable de réussir de belles choses à l’avenir, avec l’objectif de qualifier l’Algérie au Mondial 2026.

Néanmoins, à travers ses déclarations, on remarque que Djamel Belmadi n’a pas encore digéré l’échec de l’élimination du Mondial 2022. Le sélectionneur national évoque toujours avec tristesse et amertume ou parfois avec colère le match de Blida.

La page n’est pas vraiment tournée contrairement aux affirmations de Djamel Belmadi. Son discours toujours porté vers les regrets est un message assez négatif qu’il envoie à ses joueurs.

Quand on connaît la relation exceptionnelle qu’il entretient avec ses joueurs, on peut craindre qu’il leur transmette des ondes négatives.

Au début de son règne à la tête de l’Équipe nationale, Djamel Belmadi avait su transcender un groupe moribond en déclarant publiquement vouloir gagner la coupe d’Afrique des nations 2019. L’objectif qui semblait exagéré a pu être atteint en Égypte avec brio.

Il faudrait que le sélectionneur national tire un trait définitif sur les échecs de 2022 pour espérer replacer les Verts au sommet de la hiérarchie africaine comme il l’avait fait auparavant.

À défaut, il ne pourra pas mener convenablement le chantier de la reconstruction de l’équipe nationale.

Mercredi soir, l’Algérie a montré ses limites face au Mali en amical (1-1), avec les mêmes lacunes défensives et l’inefficacité en attaque, que Belmadi peine à corriger, ce qui interroge sur sa capacité à reconstruire une autre sélection conquérante.

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