Le ministre de l’Industrie pharmaceutique Lotfi Benbahmed défend l’efficacité des médicaments produits en Algérie. Pour illustrer ses propos, il a cité l’exemple du Doliprane.
Après avoir lourdement chargé Novo Nordisk en l’accusant notamment d’avoir exercé un « certain lobbying » ayant entraîné des perturbations sur le marché algérien de l’insuline, Lotfi Benbahmed s’est attaqué à un autre sujet sensible : l’efficacité des médicaments fabriqués en Algérie.
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Objectif : tordre le cou à une idée reçue selon laquelle les médicaments fabriqués en Algérie sont moins efficaces que ceux fabriqués en France par exemple, et surtout rassurer les malades algériens.
“Les exemples sont nombreux. Certains veulent se procurer du Paracétamol fabriqué en France. C’est incompréhensible”, a tout d’abord déclaré le ministre de l’Industrie pharmaceutique à Dz News-Sante News.
“Que ce soit le Paracétamol, produit par Sanofi Algérie, ou celui produit en France, c’est exactement la même matière première”, a rassuré Lotfi Benbahmed.
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Le danger des médicaments ramenés dans les cabas
Soulignant que les médicaments produits en Algérie ont “la même formule et la même composition” que ceux fabriqués à l’étranger, le ministre de l’Industrie pharmaceutique a tenu à mettre en garde contre les médicaments qui entrent frauduleusement dans les cabas.
“Dans les produits ramenés dans les cabas, il y a des médicaments contrefaits. Parfois, ce sont même des médicaments qui doivent être détruits et sont rejetés (à l’étranger) que l’on ramène dans des cabas en Algérie”, a averti Lotfi Benbahmed.
Rappelant que l’Algérie dispose d’un laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques référencé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), M. Benbahmed a annoncé la tenue en juin prochain des portes ouvertes de l’industrie pharmaceutique algérienne.
“Nous allons mener tout le long du mois de juin, à travers divers outils, des campagnes de sensibilisation et d’éducation autour des médicaments produits en Algérie”, a déclaré le ministre.
Lancer des campagnes de sensibilisation et organiser des portes ouvertes au niveau des différentes unités de production, plus de 180 à travers le territoire national, permettra, selon lui, de mettre en avant ” la qualité et donc l’efficacité” des médicaments produits en Algérie.