Société

Benbouzid : « Nous sommes peut-être à la fin de l’épidémie »

En Algérie, le nombre de cas de covid-19 détectés chaque jour a sensiblement baissé ces derniers jours. Lundi, 32 nouvelles infections ont été officiellement recensées en 24 heures dans le pays. C’est le plus faible bilan enregistré en Algérie depuis fin mars 2020.

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Pour le ministre de la Santé, c’est peut-être la fin de l’épidémie en Algérie. “Nous sommes dans une tendance baissière depuis le pic du 25  janvier dernier“, a-t-il expliqué au média Dz News. Pour rappel, l’Algérie avait enregistré un pic historique avec 2521 nouveaux cas en 24 heures le 25 janvier dernier.

“Nous sommes peut-être à la fin de l’épidémie”

Revenant sur la quatrième vague de l’épidémie amorcée en Algérie à la fin du mois de décembre dernier, le ministre s’est félicité que le secteur de la santé l’ai affrontée avec “succès“.

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Même s’il y a eu des décès, nous n’avons pas eu à affronter les difficultés rencontrées lors de la troisième vague“, a-t-il dit.

Une chose est sûre pour le ministre, c’est en partie “grâce au variant Omicron, qui est très contagieux mais moins virulent” que les précédentes souches du virus que la lutte contre la quatrième vague a été un “succès“.

Le Pr Benbouzid a tenu à féliciter “le personnel de la santé et  tous ceux qui ont contribué dans la lutte contre le covid en Algérie“. Il a ajouté que les indicateurs épidémiologiques indiquent “que nous sommes peut-être à la fin de l’épidémie“.

Une éventuelle fin de l’épidémie dans le pays est rendue possible, selon lui,  grâce à “l’immunité collective et à la vaccination“.

Les personnes qui ont été atteintes du covid-19 ont développé une immunité protectrice personnelle qui a induit, par la suite, une immunité collective. À cela s’ajoute la vaccination“, a-t-il développé.

Le ministre a rappelé “qu’environ 30 % de la population était vaccinée” contre le covid-19 en Algérie. “Si l’on additionne les personnes immunisées grâce à la vaccination et celles immunisées naturellement grâce à l’infection, et qui est estimé à 60 ou 70 % de la population algérienne, on peut baisser voire casser et stopper la chaîne de transmission“.

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