Le président du parti Talaie El Hourriyet, Ali Benflis, a réagi, ce mercredi 17 avril, à la démission du président du Conseil constitutionnel Tayeb Belaïz et son remplacement à ce poste par Kamel Feniche.
« La démission du Président du Conseil Constitutionnel a ravivé l’espoir et entretenu l’optimisme quant à l’amorce d’un règlement véritable de cette crise. Malheureusement, cet espoir a été un feu de paille et l’optimisme a rapidement tourné court », estime Ali Benflis, dans un communiqué.
« Tout indique que la démission du Président du Conseil Constitutionnel et la nomination de son successeur n’ont pas été saisies comme une chance pour entamer la mise en œuvre des articles 7 et 8 en complément à l’article 102 de la Constitution », indique-t-il
« Dans son discours prononcé hier à Ouargla, le Chef d’État-major de l’ANP a assuré, par deux fois, que toutes les perspectives du règlement de la crise restaient ouvertes. Les conditions de la démission du Président du Conseil Constitutionnel et de la nomination de son successeur sont venues boucher une partie de cette perspective », déplore l’ex-chef du gouvernement du président Bouteflika.
« Il y a lieu d’espérer que ces perspectives restent assez larges pour inclure la démarche globale et cohérente qu’il y a lieu d’adopter en urgence pour mettre rapidement le pays à l’abri d’une crise dont les développements potentiellement périlleux n’ont été contenus jusqu’ici et qu’il convient de conjurer définitivement par la prise en charge diligente et effective des aspirations légitimes du peuple algérien », conclut Benflis.