Moins de deux ans après sa nomination comme ambassadeur à Paris, Abdelkader Mesdoua vient d’être rappelé dans le cadre d’un vaste mouvement dans le corps diplomatique. Il est remplacé par Abdallah Baali, qui a notamment exercé comme ambassadeur d’Algérie aux États-Unis et aux Nations Unis.
C’est un homme qui jouit d’une grande expérience diplomatique. Sa nomination dans un poste clé à Paris, en remplacement d’un ambassadeur réputé proche de l’ancien président, intervient dans un contexte politique difficile.
Le mouvement, de grande ampleur, touche également plusieurs autres grandes capitales européennes (Londres, Rome, Berne…), le Maroc et la Tunisie. À Tunis, l’inamovible Abdelkader Hadjar, 82 ans, en poste depuis 2012, rentre finalement à Alger.
Selon nos sources, le mouvement touche de nombreux postes occupés par des hommes considérés comme des proches de l’ancien président ou de son entourage.
« Personne ne connait l’ampleur exacte de ce mouvement mais il est très important », confie à TSA une source diplomatique. Les nominations des nouveaux ambassadeurs devront être validées par les pays d’accueil. Souvent, une simple formalité.