L’ex-président du Comité olympique algérien (COA) Mustapha Berraf a répondu ce samedi aux accusations concernant « une soi-disant disparition de sommes en dollars destinés aux Jeux Africains de la Jeunesse qui se sont déroulées à Alger en 2018 ».
« Le contrat signé le 30 novembre 2016 avec le président de l’ACNOA de l’époque, propriétaire des Jeux Africains de la Jeunesse, stipule dans son article 28 que : l’ACNOA s’engage à verser 2 millions de dollars américains au CNO d’Algérie au titre de soutien pour l’organisation et la prise en charge des participants aux 3es Jeux Africains de la Jeunesse. Aucune clause contractuelle ne stipule une quelconque autre utilisation de ces fonds », explique Berraf dans un communiqué.
Le président de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) précise que « le COA a bénéficié de la somme de 1 460 000,00 USD sur les 2 000 000,00 USD, prévus dans le contrat, puisque 540 000,00 USD ont été directement versés par l’ACNOA via la Solidarité olympique aux 54 CNO africains au titre de soutien à leur participation aux Jeux africains de la jeunesse d’Alger 2018 à raison de 10 000,00 USD chacun ».
Il ajoute qu’il « est confirmé dans un procès-verbal officiel de réunion que le montant de un million cent mille dollars (1 100 000 USD) a bien été mis à la disposition du MJS (ministère de la Jeunesse et des Sports)(…), et qu’il a bien été utilisé par leurs soins ».
« Toutes les pièces justificatives sont en notre possession et seront montrés à qui de droit le moment opportun », affirme Berraf, qui a été récemment poussé à la démission du COA.
« La délégation algérienne qui a pris part aux JAJ d’Alger 2018 a bénéficié à titre gracieux, d’une dotation complète en équipements sportifs pour un montant de 291 135,00 USD, auprès du sponsor officiel du COA », ajoute M. Berraf.
« En conclusion, c’est le COA qui a ramené les Jeux africains de la Jeunesse à Alger, qui a apporté un apport considérable en équipements et en numéraires et qui de surcroît se trouve attaquée de tous bords », déplore-t-il.