La Coordination nationale des comités de soutien aux travailleurs de Cevital a appelé vendredi 28 décembre à la tenue d’une « réunion élargie » à Tizi-Ouzou le 19 janvier prochain. Cet appel a été lancé à l’issue d’une réunion à Aokas, sur la côte est de Bejaia.
La réunion, qui sera élargie « aux représentants de la communauté universitaire, à l’ensemble de la société civile, tous les syndicats, toute la classe politique, tous les élus ainsi qu’aux opérateurs économiques », aura pour objectif de « faire le point, se concerter, débattre, donner un prolongement à la marche du 11 décembre et décider ensemble des actions à entreprendre pour maintenir la flamme de l’espoir permettant de sauvegarder Cevital, pérenniser les emplois existants et débloquer les investissements économiques garantissant la création d’emplois futurs », précise la Coordination dans un communiqué.
Lors de la réunion d’Aokas, « l’ensemble des présents a retenu l’idée d’élargir la contestation, par des actions d’envergure telles que des marches pacifiques, à travers d’autres wilayas du pays à commencer par Tizi-Ouzou », précise la même source.
« Dans sa démarche bien élaborée, orchestrée, synchronisée et organisée dans l’objectif de briser le plus grand investisseur du continent Africain, le pouvoir met en danger l’avenir sociale [sic], économique et la sécurité alimentaire de millions d’Algériens », dénonce la Coordination, ajoutant que « cible de ce pouvoir, notre région subit aujourd’hui une politique de sabotage économique et de discrimination démontrée par le gel ou l’annulation de tous les projets structurants ».
« A ce jour, le pouvoir continue de faire la sourde oreille à l’appel de la jeunesse et ignore le cri de la société. Aucune lueur d’espoir n’est venue éclaircir l’avenir sombre dans lequel nous sommes englués », déplore la coordination de soutien à Cevital. « Le bon sens et l’intérêt de la collectivité nationale doivent prévaloir sur toute autre considération. Un dénouement doit intervenir au plus vite », estime-t-elle.