Abdelaziz Rahabi a dénoncé, ce mardi 6 août, les blocages de sites d’informations et les pressions publicitaires sur des journaux.
« Des médias nationaux subissent des pressions allant du chantage à la publicité institutionnelle au blocage de sites d’informations. Seule la justice ou une autorité de régulation doivent pouvoir traiter des questions liées à leur fonctionnement. À ce titre, les mesures qui les frappent sont inacceptables », écrit l’ancien diplomate dans une déclaration sur sa page Facebook.
« Ces pratiques que l’on croyait révolues sont une atteinte flagrante au droit à l’information et à la liberté d’expression, un droit humain et une des revendications majeures des Algériens », ajoute M. Rahabi.
« Le système national d’information peu efficient et décalé par rapport à la réalité internationale des médias doit pouvoir exercer ses missions dans les meilleures conditions et pouvoir accompagner valablement l’effort national de sortie de crise », conclut-il.
Plus tôt dans la journée, Karim Younes a également dénoncé le blocage des sites TSA et Interlignes ainsi les pressions exercées sur les médias en général.
« Quelles que soient les conditions, il est anormal que la presse soit empêchée de faire son travail », a-t-il dit sur Radio M, affirmant être « solidaire » avec les journalistes.
« Fermer TSA et des sites électroniques comme Interlignes est inacceptable », a-t-il ajouté. « Je suis contre la fermeture de médias importants et de les empêcher de faire leur travail », a-t-il encore dit.
Karim Younes trouve « anormal » que des Algériens soient obligés de se tourner vers des médias basés à l’étranger pour s’informer sur la situation dans leur pays.