Un médecin a été placé sous mandat de dépôt à Bordj Bou Arréridj pour « profanation de l’emblème national », rapporte ce lundi 24 juin l’ENTV, sans aucune précision sur la date et la nature de cette « profanation ».
Les chefs d’inculpation retenus contre le mis en cause sont la «profanation de l’emblème national, atteinte aux constantes nationales, incitation à la haine et outrage à corps constitué », indique la même source qui ajoute que ces faits sont punis en vertu des dispositions des articles 79, 144, 144 bis 2 et 160 du Code pénal.
Hier dimanche, un manifestant a été placé en détention provisoire à Bejaïa pour avoir « déchiré » l’emblème national lors de la marche de vendredi dernier dans la même ville. Dix-huit citoyens ont en outre été incarcérés par les juges d’instruction des tribunaux de Sidi M’hamed et de Bab el Oued, à Alger, pour avoir brandi lors des marches du 18e vendredi « un emblème autre que l’emblème national », en l’occurrence la bannière amazighe.