Bonjour chers lecteurs. Voici quatre infos à retenir ce jeudi 28 novembre :
1-Algérie : Boualem Sansal accusé d’espionnage
2-Accord franco-algérien de 1968 : Bruno Retailleau revient à la charge
3-Mandat d’arrêt de la CPI : « immunité » pour Netanyahu en France
4-Ligue des champions : Bensebaïni buteur et homme du match
Algérie : Boualem Sansal accusé d’espionnage
Arrêté le 16 novembre à l’aéroport d’Alger alors qu’il venait d’arriver de France, Boualem Sansal a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Dar El Beïda (Alger).
Selon Ennahar, l’écrivain franco-algérien est accusé, entre autres, d’espionnage au profit de parties étrangères. Il a notamment été interrogé sur ses récentes déclarations sur l’histoire et les frontières de l’Algérie avec le Maroc.
Dans un entretien au site d’extrême droite Frontières, Boualem Sansal a affirmé qu’une partie de l’Ouest algérien faisait partie du Maroc avant l’indépendance et que c’est la France qui l’a rattachée à l’Algérie.
Selon son avocat français, Sansal est poursuivi aussi pour atteinte à l’intégrité du territoire national, une accusation qui tombe sous l’article 87 bis du Code pénal algérien.
Vers l’abrogation de l’accord franco-algérien de 1968 ?
Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est revenu mercredi à la charge sur la dénonciation unilatérale de l’accord de 1968 qui régit l’immigration en France.
« À titre personnel, je serai favorable à cette dénonciation », a déclaré Bruno Retailleau devant une commission du Sénat, en estimant que cet accord accorde un droit « exorbitant » aux ressortissants algériens que « plus rien ne justifie ».
« L’Algérie vole de ses propres ailes depuis des années et c’est tant mieux. Peut-être que le service qu’on pourrait se rendre est de s’oublier mutuellement. Cela n’engage que moi », a-t-il dit.
Dès sa nomination comme ministre de l’Intérieur fin septembre, Bruno Retailleau a réitéré la position qui était la sienne avant son entrée au gouvernement d’abroger l’accord de 1968.
Mandat d’arrêt de la CPI : « immunité » de Netanyahu en France
La Cour pénale internationale a émis jeudi dernier deux mandats d’arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
De nombreux pays occidentaux comme l’Italie, la Belgique ou les Pays-Bas ont annoncé qu’ils respecteraient la décision de la juridiction internationale.
Mais d’autres comme les États-Unis et la Hongrie refusent de l’appliquer. En France, la question de l’application de la décision de la CPI divise.
Alors que le Premier ministre Michel Barnier a dit mardi 26 novembre devant le Parlement que Paris « appliquera rigoureusement (…) les obligations qui lui incombent en termes de droit international », sans préciser si le Premier ministre israélien serait arrêté dans le cas où il visiterait la France.
Mercredi, le ministre des Affaires étrangères a apporté la précision en indiquant que Netanyahu bénéficiait d’une « immunité » du fait que son pays n’est pas signataire du Statut de Rome qui exige une pleine coopération avec la Cour pénale internationale (CPI).
« De telles immunités s’appliquent au Premier ministre Netanyahu et aux autres ministres concernés et devront être prises en considération si la CPI devait nous demander leur arrestation et remise », a déclaré le Quai d’Orsay dans un communiqué.
Selon le journal israélien Haaretz, c’est le gouvernement israélien qui a exigé et a obtenu cette immunité en échange de la participation de la France dans les discussions sur le cessez-le-feu au Liban.
#Israël – Cour pénale internationale (27 novembre 2024)
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— France Diplomatie🇫🇷🇪🇺 (@francediplo) November 27, 2024
Ligue des champions : Bensebaïni buteur et homme du match
Après la prestation XXL de Anis Hadj Moussa avec Feyenoord contre Manchester City en Ligue des champions mardi, un autre international algérien a brillé mercredi lors de la 5ᵉ journée de la plus prestigieuse des compétitions européennes de football.
Il s’agit du défenseur du Borussia Dortmund Ramy Bensebaïni. Titulaire face au Dinamo Zagreb mercredi soir, il inscrit un but pour son équipe qui a gagné le match sur le score de 3-0.
Alors que le Borussia Dortmund menait un but à zéro depuis la 41ᵉ minute, l’international algérien de 29 ans a donné l’avantage à son équipe à un moment clé de la rencontre (2-0, 56ᵉ).
Le club allemand a fini par inscrire un troisième but dans les arrêts de jeu. Auteur d’un but et d’une belle prestation en défense, Ramy Bensebaïni a été élu homme du match.
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— Borussia Dortmund (@BlackYellow) November 27, 2024
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