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Boudebouz admet ne pas avoir eu une bonne « hygiène de vie »

Très doué techniquement, Ryad Boudebouz n’a pas eu jusque-là la trajectoire espérée et à la hauteur de son talent faute d’une bonne hygiène de vie.

« On parle beaucoup des joueurs issus des centres de formation et qui ont beaucoup de qualités. À cet âge-là, c’est difficile de ne pas s’enflammer, tu ne dis pas que c’est un métier et qu’il faut faire attention à son outil de travail. Quand on est jeune, on ne le fait pas et ça peut faire défaut trois ou quatre ans après. C’est ce qui m’est arrivé, c’est ce qui est arrivé à beaucoup de joueurs. Quand on a une hygiène de vie pas correcte, c’est difficile d’assumer un peu plus tard. Aujourd’hui, je dors et je travaille beaucoup plus qu’avant. Je fais attention à ce que je mange. Pour être très bon, pour franchir un palier et être parmi les meilleurs, il faut se rapprocher de cette exigence-là », a admis Boudebouz dans un entretien accordé à beIN Sports.

Cela nous rappelle l’affaire de la chicha qui lui a coûté à l’époque sa place en sélection sous le règne de Vahid Halilhodzic.

Auteur de sa meilleure saison en Ligue 1 française (11 buts et 8 passes décisives), l’international algérien de Montpellier espère rejoindre cet été un club qualifié pour la ligue des champions d’Europe. « J’ai envie d’aller le plus haut possible, comme jouer la Ligue des champions. J’ai envie d’entendre la musique du mardi et du mercredi soir. J’ai joué la Coupe du monde et ce sera l’un des plus grands regrets de ne pas jouer la Ligue des champions », lance l’ancien sochalien qui a déjà un bon de sortie du MHSC.

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