La disparition tragique d’un agent de la Protection civile, Achour Mohamed, après une chute dans un avaloir, hier jeudi dernier, suscite une vague d’émotion à Bouira.
Des centaines de personnes se sont déplacés depuis plusieurs localités de la wilaya et d’autres régions du pays pour porter secours aux agents de la Protection civile engagés depuis plus de 14 heures dans les opérations de recherche du corps de la victime, qui a été emporté par les eaux pluviales.
Le pompier, qui était âgé de 27 ans, était très estimé par ses collègues.
« Mohamed était connu de tous au sein de l’unité principale de la Protection civile. Il accomplissait son travail et nous n’avions jamais eu des problèmes avec lui », raconte en larmes Salim. « Que Dieu nous aide à repêcher son corps », implore-t-il, en insistant les qualités humaines « exemplaires » de Achour Mohamed.
« Il aimait bien participer aux interventions même lorsqu’il n’était pas désigné. Très discipliné et il respectait le règlement intérieur. C’était aussi un vrai sportif », se souvient Réda Taibi, en pleurs.
Et d’ajouter : « La victime aimait beaucoup son grand frère Moussa, pompier. Il prenait le drapeau national et il nous disait avec fierté qu’il aimait le pays et il était très attaché à son travail ».
Des habitants du village Chraga relevant de la commune d’el Hachimia, d’où est originaire la victime, se sont aussi déplacés sur les lieux du drame, et ce dès l’annonce de la disparition de Mohamed. « Il était connu de tous au village. Son grand frère est aussi pompier » , dit avec émotion Ahmed , la quarantaine passée.
Le corps de la victime, tombé dans un avaloir, et emporté dans les eaux dans le réseau d’assainissement de la ville, n’est toujours pas retrouvé par les éléments de la Protection civile.