Alors que la saison des mariages a commencé, dans la wilaya de Boumerdès, des exploitants de salles de fêtes attendent avec impatience des autorisations pour lancer leurs activités.
Ils dénoncent un certain retard dans le traitement de leurs dossiers.
L’un d’entre eux, Nordine Mzala, a vu son investissement être bloqué pour motif que sa salle de fêtes a été construite sur une terre agricole, hors du périmètre urbain.
Lorsqu’il a voulu lancer son projet, la DSA (direction des services agricoles) a émis un avis défavorable, avant d’être revu, et son dossier a été transmis au médiateur de la République de la wilaya de Boumerdès, qui joue le rôle d’intermédiaire entre les administrations publiques et les investisseurs.
Après avoir examiné son dossier, le médiateur a demandé au wali de Boumerdès, en février dernier, d’accorder à M. Mzala une autorisation exceptionnelle d’exploitation afin de débloquer le projet.
Il est à noter que cette autorisation est accordée uniquement à des projets d’investissement prêts et non entrés en exploitation.
Mais à ce jour, près de cinq mois après que cette demande ait été formulée, M. Mzala n’a toujours pas obtenu cette autorisation. Selon lui, rien ne justifie que son projet soit encore bloqué. Son dossier aurait dû être régularisé, mais il n’en est rien.
Dans la wilaya de Boumerdes, le cas de M. Mzala n’est pas un cas isolé. Deux autres propriétaires de salles de fêtes attendent que leurs projets soient débloqués au plus vite…
Ils estiment qu’en cette période estivale, et alors que les mariages battent leur plein, leurs dossiers devraient être traités en priorité. Ils ne comprennent pas pourquoi le wali de Boumerdès tarde à libérer leurs investissements.