Politique

Bouteflika à propos de Medelci : « Je ne saurais me consoler de la perte d’un frère et d’un ami »

Le président Abdelaziz Bouteflika a assuré ce lundi qu’il ne saurait se consoler de la perte d’un « frère » et d’un « ami », à propos du décès du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci.

« Je ne saurais me consoler de la disparition d’un frère aimant et d’un ami dévoué pour son pays. Le souvenir des hommes de la trempe de Mourad Medelci demeure vivace dans les cœurs et ses actions gravées dans les mémoires », a écrit Bouteflika dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt.

Pour le président de la République, l’Algérie perd en la personne de Mourad Medelci, un de ses « grands hommes qui a accompli avec abnégation et dévouement ses missions, une sommité dont les valeurs humaines, la finesse et l’intelligence politique ont grandement contribué au processus d’édification du pays ».

« D’un caractère affable, conciliant et amène, le défunt, connu également  pour sa modestie et son dévouement, savait écouter et convaincre, ce qui lui valut respect et considération de ses collaborateurs dans toutes les institutions qu’il dirigea », ajoute le message.

« Je prie Dieu d’entourer le défunt de sa Sainte miséricorde, de l’accueillir en son vaste paradis aux côtés de ceux qu’il a gratifiés de ses bienfaits et entourés de sa grâce éternelle. Je prie Dieu également d’assister ses proches et compagnons dans leur douleur, de leur accorder sérénité et quiétude », conclut le texte.

Ancien ministre du Commerce, puis des Finances et des Affaires étrangères avant d’être désigné en 2013 président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, natif de Tlemcen s’est éteint ce lundi à l’âge de 76 ans. Il a été enterré dans l’après-midi au cimetière de Ben Aknoun en présence de nombreux officiels, de représentants du pouvoir, d’anciens et de nouveaux ministres ainsi que d’autres personnalités du monde politique, économique et syndical.

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