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Bouteflika rejette les « voix subversives » qui dénigrent l’université algérienne

Bouteflika rejette les « voix subversives » qui dénigrent l’université algérienne

Le président Bouteflika estime que l’Algérie doit « s’enorgueillir » du niveau atteint par l’université algérienne. En témoigne, à ses yeux, les nombreux postes qu’occupent nos étudiants diplômés dans les pays…occidentaux.

«Certes, des voix pessimistes et subversives s’élèvent, de temps à autre, pour dénigrer injustement l’université algérienne et ses résultats humains, mais la meilleure réponse à leur apporter est la place qu’occupent les nombreux diplômés de nos universités, qui ont fait le choix de l’émigration, dans les pays  occidentaux », soutient le président de la république dans un message lu en son nom à Tipaza, à l’occasion de la journée nationale de l’étudiant, par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi.

«Autant nous sommes en droit de nous enorgueillir du niveau atteint par l’université algérienne en termes de progrès qualitatifs et de contribution efficiente de ses diplômés au développement du pays, autant nous devons veiller à mettre notre université au diapason de l’évolution accélérée des sciences dans le monde d’aujourd’hui », affirme Bouteflika.

 «Nous disposons de suffisamment de structures et d’encadrement pour nous fixer comme objectifs légitimes, l’intégration davantage de technologies, la promotion des branches des sciences exactes, l’ouverture sur les langues étrangères et la coopération avec les autres universités du monde pour  garantir à l’université algérienne une place dans ce nouveau siècle », ajoute-t-il.

Plaidoyer pour le recyclage des diplômés

Le président de la République n’a pas manqué d’adresser quelques messages aux étudiants, notamment en plaidant le recyclage pour pallier au manque de compétences dans les domaines de l’agriculture et de l’industrie.

«De nombreux domaines économiques, tels que l’agriculture et l’industrie par exemple, sont en quête de compétences et de connaissances alors que nous enregistrons, avec regret, l’existence du  chômage dans les rangs de nos diplômés universitaires », a déploré le chef de l’Etat.

«Mettons, donc, à profit tout le potentiel de notre système de formation pour offrir à ces diplômés universitaires des opportunités du recyclage, à l’instar des autres pays du monde », a-t-il plaidé.

 Mettre l’école et l’université à l’abri des conflits idéologiques et politiques

Sur un autre registre, le président de la république a appelé à mettre l’école et l’université à l’abri des luttes idéologiques et politiques, dans une allusion aux récentes polémiques autour des programmes mais également autour de la tenue de certaines conférences.

 «L’Ecole et l’Université ne sont ni un terrain de conflits, ni un espace d’intérêts, d’idéologies ou de compétition politique. Tout un chacun doit respecter le campus universitaire d’autant qu’il s’agit de l’avenir de nos générations futures ». «Nos étudiants et étudiantes parmi les différentes couches de notre peuple doivent rendre, aujourd’hui, grâce à Dieu pour ce que l’Algérie a pu leur assurer dans un contexte difficile et contribuer, par leur abnégation, à préparer de meilleures conditions aux promotions suivantes dans une Algérie qui réalise davantage de progrès », a-t-il estimé.

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