L’Algérie a amorcé son virage numérique : les entreprises ont engagé leur transformation numérique, l’administration dématérialise régulièrement plus de démarches, et le secteur du numérique créée de plus en plus d’emploi. Néanmoins le pays fait face à une problématique rencontrée dans le monde entier : comment éviter une numérisation à deux vitesses ? Comment inclure le maximum d’algériens dans ce nouveau paradigme plaçant les services numériques au centre de la croissance et de l’accessibilité aux services publics.
C’est à cette question que vont tenter de répondre les invités du 1er talk Build Tomorrow sous le thème « Comment réduire la fracture numérique ? ».
Build Tomorrow est une série de mini-conférences qui ont pour objectif d’ouvrir les débats sur les sujets qui favoriseront l’émergence de l’Algérie de demain. En effet, de nombreuses technologies de ruptures naissent chaque année et le pays pour se positionner doit se projeter : préparer les compétences techniques de ses ressources humaines, prévoir un cadre administratif approprié, pousser ses entreprises à innover …
Pour le ce premier thème il a été choisi d’ouvrir le débat sur la réduction de la fracture numérique. Comment les algériens, d’Alger à Tamanrasset, et quelque soit leurs origines sociales, peuvent avoir accès aux services numériques et bénéficier de la création de valeur.
En présence de M. le Ministre de la Poste et des télécommunication, qui va rappeler les grands chantiers en cours dans notre pays pour connecter toute l’Algérie, et de la Vice-Présidente du CNESE, Mme Messaid, qui nous expliquera comment son institution transforme son organisation et ses méthodes à la lumière des outils numériques, un panel d’expert sera interrogé sur les leviers à adopter pour éviter ou atténuer la facture numérique.
Les DG d’Atos Afrique, Alpha Barry, et d’Atos Algérie, Yacine Belkessam, aborderont par le prisme de leurs expériences, les meilleures pratiques pour essayer d’embarquer un maximum d’algériens dans la transformation numérique du pays. Le président du GAAN (Groupement Algérien des Acteurs du Numérique) après avoir expliqué les fondements des fractures numériques dans le monde, notamment dans les pays les plus développés, nous donnera des pistes pour éviter ces écarts dans notre pays.