La Confédération africaine de football (CAF) a déclaré officiellement « invalide » la candidature du vice-président de la FAF Bachir Ould Zmirli aux élections du Bureau exécutif de l’instance continentale, prévues le 2 février prochain à Casablanca au Maroc en marge du championnat d’Afrique des nations CHAN-2018, réservé aux joueurs locaux.
« Une seule candidature a été invalidée par le Comité exécutif, pour avoir été expédiée en dehors des délais réglementaires, c’est celle de Bachir Ould Zmirli (Algérie », peut-on lire dans un communiqué publié sur le site officiel de la CAF, au terme d’une réunion tenue à Casablanca sous la présidence du patron de la CAF le Malgache Ahmad Ahmad.
La FAF vient de subir un véritable affront et la CAF a fini par rejeter, comme prévu, la candidature du numéro 2 de l’instance fédérale.
Envoyer une candidature d’une telle importance hors délais constitue une véritable faute professionnelle, estiment les observateurs, qui devrait pousser les dirigeants de la FAF à agir pour mettre fin à cette véritable mascarade.
Une humiliation de trop subie par le football national, s’ajoutant aux déceptions en cascade concédées par les différentes équipes nationales en 2017.
Au cours du dernier point de presse tenu au terme du symposium sur le renouveau du football algérien organisé les 11 et 12 décembre 2017, le président de la FAF Kheireddine Zetchi avait menacé de saisir le Tribunal arbitral du Sport (TAS) de Lausanne (Suisse) dans le cas où la candidature de Ould Zmirli venait à être invalidée.
« Nous allons puiser toutes les voies de recours possibles pour faire valoir nos droits, quitte à solliciter un arbitrage du tribunal arbitral du sport (TAS) », a-t-il indiqué.
L’Algérie comptait pourtant se repositionner au niveau de l’instance africaine, dix mois après la défaite de l’ancien président de la FAF Mohamed Raouraoua aux élections du Comité exécutif face au Marocain Faouzi Lekjaâ.