Le sélectionneur de l’équipe d’Algérie de football était en conférence de presse ce samedi 15 janvier, à la veille du deuxième match de la phase des poules de la CAN 2021 face à la Guinée équatoriale.
Djamel Belmadi était très attendu après tout ce qui a été dit à propos du nul décevant concédé lors du premier match face à la Sierra Leone mardi 11 janvier (0-0).
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Les Verts n’ont pas perdu depuis 35 matchs et ce n’est pas toutes les semaines qu’il se présente devant la presse après une contre-performance.
A chaud, juste après le match, Belmadi avait paru très contrarié par le résultat. Ce samedi, il est plus détendu et semble n’avoir rien perdu de sa confiance. Il est resté droit dans ses bottes.
De ses réponses, il ressort qu’il est résolument tourné vers la suite de la compétition, gardant toujours en tête l’objectif de garder le titre africain acquis en 2019 en Egypte.
Cela commence bien entendu par le match de ce dimanche face à la Guinée équatoriale, une équipe qui a montré de belles choses lors de la première rencontre face à la Côte d’Ivoire, malgré sa courte défaite (0-1).
Mais avant d’aborder cette deuxième sortie des Verts, le sélectionneur algérien devait, comme il fallait s’y attendre, répondre à une pléthore de questions sur l’entrée en lice ratée des camarades de Riyad Mahrez.
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« On savait qu’il était important de commencer par une victoire. Globalement, on a fait un bon match, mais on n’a pas pu marquer. Il faut regarder de l’avant et corriger les erreurs en étant plus efficaces devant », tente-t-il de résumer.
Djamel Belmadi relativise ensuite le résultat, comparant avec les autres favoris qui ont tous gagné par des scores étriqués et rappelant qu’il n’y a plus « de petites équipes », sans parler de la pelouse, de la chaleur et de l’humidité. Il cite aussi les statistiques offensives de l’équipe nationale d’Algérie pendant le premier match qui sont meilleures que celles de tous les autres favoris.
« J’aime cette pression »
Belmadi se félicite presque du fait qu’un match nul soit pris pour « un échec ». « C’est une bonne chose, on assume ce statut-là », dit-il. Du reste, « ce n’est pas un match nul qui va nous perturber », ajoute-t-il.
A propos de la pression, il répète ce qu’il a dit à la veille du premier match, à savoir que « c’est une pression positive ». « J’aime cette pression. Sans pression, un match de football est sans intérêt. C’était notre premier match, on avait cette pression parce que vous connaissez notre objectif. On a voulu commencer par une victoire, on n’a pas pu le faire, mais l’objectif final, vous le connaissez », rappelle le coach national.
« Notre état d’esprit ? On est tournés vers un succès dans ce deuxième match qui s’annonce aussi difficile que le premier », assure-t-il. Comme d’habitude, Belmadi indique avoir bien suivi l’adversaire et étudié son jeu.
Sa conclusion est que la Guinée Equatoriale est à prendre au sérieux, comme tous les adversaires. « On a tiré des enseignements de leur match face à la Côte d’Ivoire. Pour être sincère, ça n’a pas été une surprise, On a quasiment étudié toute sa campagne de qualification en Coupe du monde. Elle a posé des problèmes à la Tunisie, elle est capable de marquer. Son football a une connotation latine, notamment espagnole, la majorité de ses joueurs sont nés et ont grandi en Espagne. Cela est à prendre en considération », développe-t-il.
En somme, c’est « un autre adversaire avec la même envie de nous faire tomber », met-il en garde.