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Candidature de Benflis : la décision sera prise le 3 mars prochain

Candidature de Benflis : la décision sera prise le 3 mars prochain

Le parti Talaie El Hourriyet a exprimé ce mercredi dans un communiqué « son indignation » suite au refus opposé par la Wilaya d’Alger pour « la tenue de la 7e Session du Comité Central prévue pour le Jeudi 28 février courant à Zeralda ».

« Talaie El Hourriyet qui a été empêché de tenir la réunion du Comité Central alors que des membres résidents à l’étranger et dans le grand Sud étaient déjà à Alger, rend responsable le ministre de l’Intérieur et des collectivités Locales pour le préjudice causé à un parti politique agréé », affirme le parti de l’ex-chef du gouvernement Ali Benflis.

« Le Comité central du parti ayant été empêché de se réunir suite au refus d’autorisation de la wilaya d’Alger, le Président du Parti (Ali Benflis, ndlr) a engagé des consultations avec des membres de cette instance », a indiqué le parti.

Dans ce contexte, Talaie El Hourriyet a annoncé que son bureau politique se réunira « en session extraordinaire 3 mars prochain » pour prendre une décision concernant une éventuelle candidature d’Ali Benflis aux prochaines élections présidentielles. Le 3 mars est la date limite du dépôt des candidatures au Conseil constitutionnel.

Le message populaire du 22 février

Par ailleurs, le parti de Benflis a appelé « le pouvoir politique en place » à « saisir toute la signification du message populaire du 22 février » en retirant la candidature du président sortant Abdelaziz Bouteflika.

« Le pouvoir politique en place se doit de saisir toute la signification du message populaire du 22 février, de retirer la candidature du président malade et de mettre en place un mécanisme de changement pacifique en formant un gouvernement de personnalités indépendantes », affirme le parti. Ce gouvernement aurait pour mission de « prendre les mesures nécessaires pour établir une gouvernance efficiente et créer les conditions pour l’organisation d’élections permettant au peuple souverain de choisir librement ses représentants ».

« S’enfermer dans l’obstination à ne voir dans ce formidable mouvement populaire qu’un complot visant la stabilité du pays, en misant sur l’épuisement de la contestation et les capacités de la machine du pouvoir à récupérer le mouvement, ou céder à la tentation de la confrontation, serait une attitude irresponsable de la part du pouvoir politique en place », estime Talaie El Hourriyet.

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