– Djamel Ould Abbes, secrétaire général du FLN, à Bouira : « Nous n’avons pas besoin de campagne électorale et nous allons rafler tous les sièges ». « Notre programme est inspiré de celui du président de la République », a-t-il ajouté.

–  Amar Ghoul, président de TAJ, apporte son soutien au Nouveau modèle économique du gouvernement. « Ce modèle doit se baser sur la création de milliers de PME », a-t-il plaidé lors d’un meeting à M’sila. Il a appelé à l’extension « au plus vite » des superficies des terres irriguées cultivables. « Les terres valables à l’agriculture dépassent 1.700.000 hectares à M’sila, 12% seulement sont exploitées actuellement », a-t-il constaté.

– Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), à Ain Temouchent : « Nous allons appeler à une grève nationale si la volonté du peuple n’est pas respectée lors du scrutin. Une grève qui ressemble à celle des six jours en 1958 ». Il a appelé à voter même avec un bulletin blanc.

– Amara Benyounes, chef du MPA, à Guelma : « Le taux de 25 % de chômage parmi les diplômés peut avoir des répercussions négatives et fâcheuses pour le devenir du pays. Le patriotisme authentique doit se manifester par la contribution à l’édification d’une économie nationale forte et par la création des richesses et des emplois ».

– Moussa Touati, dans une interview à l’Expression : « Nous participons aux élections pour défendre les intérêts du pays. Sinon, nous allons annoncer notre démission et laisser le pays à ces gens qui servent les intérêts de la France ».

– Abderrazak Makri, président de l’Alliance du mouvement de la société pour la paix, à Illizi : « Le sud du pays représente un espoir stratégique. Je salue le rôle de l’armée dans la protection des frontières ». Il a évoqué « les menaces sécuritaires » qui pèsent sur l’Algérie et qu’il faut affronter et prévenir. Abderrazak Makri sera ce mercredi 12 avril à Adrar.

– Abdelaziz Belaid, président du Front El Moustakbal (FM), a critiqué, à Tébessa, la politique de la hogra qui est à l’origine des « 22.000 suicides en Algérie ». « Elle a poussé les jeunes à prendre les embarcations de la mort », a-t-il dit. « Tébessa est une région frontalière stratégique. Qu’est-ce qui empêche d’y installer des usines de montages de véhicules ? », s’est-il interrogé parlant d’un « déséquilibre régional ».

– Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, à El Oued : « La libération de l’économie nationale de la dépendance du pétrole exige la promotion de l’investissement dans le domaine agricole. Il faut adopter des programmes de soutien à l’investissement dans les zones montagneuses ».

– Mohamed Douibi, président du parti Ennahda, membre de l’Union El Adala Ennahda El Bina , à Médéa : « L’Algérie est face à deux options : sortir forte et soudée de ces élections ou se diriger vers l’inconnu. Il faut ouvrir un débat large avec la société ». Il a prévenu contre toute tentative de fraude lors du scrutin du 4 mai 2017.

– Mohcine Belabbas, président du RCD et tête de liste à Alger, a écrit sur sa page Facebook que son parti a reçu une demande d’audience d’une mission d’experts envoyée par l’Union européenne (UE) aux fins d’évaluer l’opération électorale en Algérie. « Le RCD qui lutte pour la constitution d’une instance indépendante de gestion et d’organisation des élections ne donnera pas suite à cette requête », a-t-il précisé.

– Ali Benflis, président de Talai El Hourriyet, a reçu la délégation des experts de l’UE pour expliquer sa décision de ne pas participer au scrutin. « Un scrutin qui n’apportera aucune solution à l’impasse politique, à la crise économique et à la montée des tensions sociales et à l’absence de garanties pour une élection libre et loyale », a-t-il soutenu. Il a plaidé pour « la modernité politique », « la rénovation économique » et « la réforme sociale ».

– Abdelaziz Belaid, président du Front El Moustakbal dans un entretien à El Watan, répond à Djamel Ould Abbas : « Les Algériens ont le sentiment que les choses sont jouées d’avance et que leurs voix n’ont aucun poids et cette conviction est renforcée par les déclarations de certains leaders politiques qui annoncent le taux de participation ou le nombre de députés élus, avant même le début du scrutin ».

–  Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), a promis d’ériger El Eulma en une wilaya. Et elle a appelé à tripler le nombre de communes en Algérie. À Constantine, elle a critiqué la politique d’austérité du gouvernement et le gel du recrutement dans la Fonction publique. « La loi de finance 2017 est injuste », a-t-elle martelé.

– Smain Kouadria, tête de liste du PT à Guelma, à Heliopolis : « La protection sociale doit devenir une obligation constitutionnelle. Il faut appliquer des mesures de dissuasion contre tout employeur qui ne respecte pas ce droit et qui se nourrit de la sueur des travailleurs ».

– Sid Ahmed Ferroukhi, tête de liste du FLN à Alger, s’est rendu à la Casbah. « La préservation des bâtiments historiques est un devoir », a-t-il déclaré.

– Lakhdar Benkhelaf, tête de liste de l’Union pour El Adala, Ennahda et El Bina à Constantine, a annoncé, sur sa page Facebook, que les candidats de sa liste portent désormais la casquette blanche. « C’est le signe qu’ils sont propres et que leurs mains n’ont jamais été souillées par la corruption ou par le sang. Des mains qui n’ont jamais été levées pour voter pour une loi contre les intérêts du pays », a-t-il écrit.

– Mohamed Touhami, tête de liste du PT à Oran, a soutenu que le Parlement doit retrouver sa vocation d’une véritable représentation nationale « plus proches des préoccupations des gens simples que des décideurs ». « Elle doit jouer son rôle de contrôle sur l’action du gouvernement », a-t-il plaidé.

–  Le FFS a lancé, sur la page facebook, le clip pour la campagne électorale pour les législatives : « Aataynak el ahd, rebi rahou chahed » (On vous a fait le serment, Dieu en est témoin). Une chanson où l’on évoque les héros de l’Algérie antique, les martyrs de la Guerre de libération nationale et l’amour de la patrie. « Les ennemis veulent nous séparer pour qu’on devienne des ennemis et pour que les feux soient attisés », est-il chanté.

– Enfin, profitant de la campagne électorale pour les législatives, le PT a lancé son nouveau site internet avec un look plus actuel où dominent le noir et le rouge. Le parti de Louisa Hanoune publie l’actualité de la campagne, fait une revue de presse et détaille « les engagements » politiques dans des documents téléchargeables.