– Amara Benyounes, président du Mouvement populaire algérien (MPA), à Skikda : « Le peuple doit faire montre de responsabilité et ne pas suivre les pessimistes qui appellent à descendre dans les rues pour tenir l’image de l’Algérie ciblée de l’étranger ». « La crise économique que connaît le pays depuis 3 ans a privé l’Algérie de 70% de ses revenus. La lutte contre le chômage se fait par l’octroi de facilités aux entreprises et par l’amélioration du climat des affaires », a-t-il ajouté.
Abdelmalek Bouchafa, premier secrétaire du FFS, à Bouandas (Sétif) : « Le FFS transformera les assemblées élues en tribunes pour combattre toutes les pratiques qui ont conduit le pays vers une crise multidimensionnelle. La stabilité économique et sociale passe par la résolution de la crise politique. Si cette crise n’est pas résolue, on ne peut pas régler les autres problèmes ». Selon lui, la reconstruction du « consensus national et populaire » est un projet politique et stratégique.
– Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND à Echourouk News : «L’Algérie ne connait pas de crise politique pour former un gouvernement d’union nationale ». « Seul le Conseil des ministres peut décider d’un recours à l’endettement extérieur », a-t-il noté. À Annaba, il a promis de privilégier les opérateurs économiques algériens dans l’octroi des marchés publics. « Khobz bladna yaklouh wladna ! », a-t-il lancé.
– Djamel Ould Abbes, secrétaire général du FLN à Skikda : « La génération des moudjahidine va disparaître. Les jeunes doivent reprendre le flambeau qui doit être mis entre des mains sûres pour sauvegarder l’unité du pays. Les candidats du FLN doivent affronter les citoyens avec l’arme du dialogue pour les convaincre. Les listes du FLN sont les meilleures pour le pays ». À Constantine, il a déclaré que « celui qui vote pour le FLN, vote pour la sécurité et la stabilité ». Il a annoncé avoir donné des directives pour mener une campagne propre « sans polémique, ni diffamation ».
– Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des Travailleurs à Mascara : « Il faut soutenir des candidats intègres qui serviront le pays, défendront les intérêts des couches vulnérables de la société et lutteront contre la corruption et la hogra ». « L’abstention est un droit mais ses conséquences sont néfastes », a-t-elle prévenu.
– Mohcine Belabbas, président du RCD et tête de liste à Alger, continue ses rencontres de proximité. Après Bab Ezzouar, Bir Khadem, Bologhine et Bab El Oued, il s’est rendu à Sidi M’hamed. « Nous sommes bien accueillis par les citoyens car ils savent parfaitement que nous n’avons aucune responsabilité dans la crise actuelle du pays. L’austérité est la plus mauvaise des solutions aux problèmes économiques du pays », a-t-il souligné. Il a précisé que le RCD a détaillé son programme électoral en 150 points contenant des solutions aux problèmes posés par les citoyens.
– Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA) à Ouargla : « Il faut instaurer le pouvoir populaire, pas un pouvoir occulte dont nous ignorons les origines ». Les électeurs doivent, selon lui, choisir les candidats qu’ils peuvent contrôler une fois le Parlement installé. « Les représentants du peuple doivent être souverains », a-t-il insisté. « Les députés du FNA défendront la justice sociale et feront entendre la voix de la classe sociale précaire », a-t-il promis à Biskra.
– Filali Ghouini, président d’El Islah, à Biskra : « Nous regrettons la situation que vivent actuellement les secteurs de l’enseignement supérieur et de l’éducation. L’école et l’université, qui devraient être des lieux de savoir, sont affectées par les fléaux de la société ».
– Omar Bouacha, président d’El Infitah à Sidi Bel Abbes : « Le peuple algérien doit choisir des partis capables de le servir et donner sa voix aux jeunes formations politiques pouvant opérer le changement dans le pays ».
– Mahmoud Guemmama, tête de liste du FLN à Tamanrasset : « L’Algérie s’apprête à vivre une transition historique dans les annales des élections. Toutes les dispositions sont prises pour que les législatives se déroulent dans la transparence et la démocratie ». M. Guemmama se présente pour la cinquième fois consécutive à la députation.
Mohamed Said, président du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), à El-Oued : « Le savoir et la probité morale vont de pair pour construire une société en mesure de concrétiser le changement et le développement. Le savoir est une soupape de sécurité contre tous les fléaux ». Selon lui, la question de la probité morale se pose avec acuité au sein de l’administration algérienne. « Il faut exiger des comptes ! », a-t-il préconisé.
– Abderrezak Makri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), à Ain Fakroun (Oum El Bouaghi) : « Le prochain scrutin intervient dans un contexte difficile. Les citoyens et les partis politiques doivent profiter de cette occasion pour dépasser tous les dangers qui guettent le pays grâce à ses institutions et à ses hommes. Il faut un changement apaisé ».
– Abdelaziz Belaid, président du Front Al Moustakbal, à Hassi Messaoud : « Il faut accompagner les jeunes dans le domaine agricole dans le Sud du pays et lutter contre la bureaucratie à laquelle ils sont confrontés dans ce secteur économique vital ». La véritable indépendance est, selon lui, l’autosuffisance alimentaire.
Belkacem Sahli, président de l’ANR à Saida : « Il faut poursuivre la réforme du système éducatif et protéger l’école de toute interférence politique et idéologique ». À Tiaret, il a préconisé la révision de la politique d’aménagement urbain, le développement de la recherche scientifique et la promotion des investissements.
– Boudjema Talaï, tête de liste du FLN à Annaba : « Annaba doit devenir la capitale économique. Je vais lancer de nouveaux projets. Aucun effort ne sera ménagé pour redonner à cette perle de l’Est du pays ses lettres de noblesse ».
– Sid Ahmed Ferroukhi, tête de liste du FLN à Alger, a promis, lors d’une rencontre à El Harrach, à l’est de la capitale, d’améliorer la formation des cadres vétérinaires et agronomes. « En relation avec les syndicats et les association, nous allons, une fois élu, faire des propositions de loi à l’APN », a-t-il promis.
– Naïma Salhi, présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP) à Oum El Bouaghi : « Notre critique de l’action des appareils de l’État a pour finalité de corriger les torts et combattre la corruption dilapidatrice des ressources de l’Algérie qui a les richesses naturelles et le potentiel humain lui permettant d’amorcer le décollage voulu ».
– Soufiane Djillali, Karim Tabou et Sâad Bouakba, partisans du boycott des élections législatives, ont rencontré la population de Béjaia pour expliquer leur décision politique. « Participer au scrutin signifie prendre part à un complot qui vise la démocratie et qui a pour but de faire taire les voix de l’opposition », a déclaré Karim Tabou. « Participer aux élections est une trahison du peuple », a repris Soufiane Djillali.
– L’Alliance du mouvement de la société pour la paix (MSP) a saisi la Haute instance indépendante de surveillance des élections sur les sorties sur le terrain du Premier ministre Abdelmalek Sellal. « Des sorties dont le but est de séduire les électeurs et d’influer négativement sur le cours de la campagne électorale », a soutenu Abderrazak Makri, président du MSP, à Tlemcen.
– Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND à El Khabar : « Nous considérons la presse algérienne comme une fierté pour le pays. Il y a une grande ouverture médiatique en Algérie et une large marge pour la liberté d’expression malgré quelques faiblesses. Nous sommes favorables au soutien de la presse, comme nous l’avons fait en 1998 en créant le fonds d’aide à la presse ».
– Le Parti des Travailleurs a dénoncé le projet de révision du Code du travail. « Il faut résister pour bloquer les reformes moyenâgeuses du code travail qui prévoit la légalisation du travail des enfants », a soutenu Louisa Hanoune à Tlemcen.
– Mohamed Aissa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, a demandé aux imams de travailler “avec toutes les couches de la société pour une participation positives au scrutin“. “Il faut faire face à la campagne insidieuse menée sur les réseaux sociaux par des individus qui portent des noms d’Algériens et qui remettent en cause le processus électoral appelant à le boycotter“, a-t-il souligné. Des campagnes qui, selon lui, sèment désarroi et pessimisme.
– Mohamed El Ghazi, ministre du Travail, en visite à Mostaganem, a appelé les jeunes à participer massivement aux législatives du 4 mai afin « de renforcer la stabilité, la sécurité, et d’adresser un fort message aux ennemis de l ‘Algérie ». Il faut, d’après lui, développer la culture de citoyenneté chez les Algériens. Il a remis, sur place, des chèques aux promoteurs bénéficiaires de projets Cnac et Ansej.
– La Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) est satisfaite du déroulement de la campagne électorale durant sa première semaine. Elle a toutefois appelé tout un chacun à bannir les dépassements notamment « le recours à la publicité dans les médias pour faire connaître les candidats en lice et leurs programmes ou l’utilisation des réseaux sociaux pour diffuser des idées ou des messages contraires aux lois en vigueur, à l’éthique du processus électoral et aux us et valeurs de la société algérienne“.