Riyad Mahrez reste finalement à Leicester au moins jusqu’au mercato d’hiver. Il a attendu une offre de Chelsea, du FC Barcelone, d’Arsenal ou de l’AS Rome, en vain. Le rideau est tombé sur le mercato estival et aucun club n’a proposé les 50 millions d’euros réclamés par les Foxes pour laisser partir l’international algérien.
Et pourtant, la presse s’est emballée à l’annonce mercredi de son départ du stage des Verts pour finaliser son transfert, à quatre jours d’un match décisif contre la Zambie pour la qualification au Mondial 2018. On pensait que Mahrez allait s’absenter quelques heures, le temps de signer avec son nouveau club, pour ensuite rejoindre ses coéquipiers de l’EN, à Lusaka.
Mais ce n’était pas le cas. L’international algérien n’avait rien de concret. En quittant le camp des Verts, la veille d’un match décisif pour la qualification au Mondial 2018, il s’est comporté d’une façon irresponsable. Le résultat de son bras de fer tardif avec son club est catastrophique, puisqu’il n’a pas réussi à quitter Leicester et il ne jouera pas ce samedi face à la Zambie.
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Les Verts, qui doivent gagner pour entretenir l’espoir d’une troisième qualification consécutive au Mondial, seront privés, tout simplement, de leur meilleur joueur. Clairement, Mahrez a privilégié sa carrière personnelle au détriment de l’Équipe nationale. Il aurait dû engager ce bras de fer bien avant la fin du mercato et le match décisif de l’Équipe nationale.
« Autoriser Mahrez à quitter l’Algérie était une aventure dangereuse« , tempête Hafid Derradji, sur sa page Facebook, qui pointe « l’amateurisme » dans la gestion du dossier Mahrez. « Leicester n’a pas demandé à Mahrez de quitter le stage des Verts parce qu’il n’a reçu aucune une offre officielle et ne veut pas le vendre« , explique le commentateur sportif.
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