Les analyses microbiologiques effectuées pour isoler la bactérie de l’espèce Vibrio cholerae, suite à la suspicion du choléra chez une femme de 26 ans hospitalisée au niveau du service des maladies infectieuses du CHU d’Oran « ont été négatives », selon des sources médicales locales.

La patiente venait de rentrer à Oran d’une visite familiale qu’elle a effectuée dans la wilaya de Blida avant de présenter des symptômes du choléra. Elle a été hospitalisée au CHU d’Oran.

Les résultats des analyses de l’Institut Pasteur d’Alger ont confirmé qu’il ne s’agissait pas d’un cas de choléra. Selon nos sources, l’état de santé de la femme s’est « amélioré ».

La direction de la santé de la wilaya d’Oran affirme « qu’aucun cas confirmé de choléra n’a été enregistré à ce jour à Oran ».

Le diagnostic bactériologique se fait par l’isolement du vibrion cholérique dans les selles. Un diagnostic indispensable pour mobiliser les ressources nécessaires au traitement des malades et maîtriser l’épidémie.

Par ailleurs, un médecin du CHU d’Oran souhaite la disponibilité dans tous les hôpitaux algériens de bandelettes de diagnostic rapide du choléra, qui existent de part le monde mais pas en Algérie où seul l’Institut Pasteur est compétent pour confirmer et déclarer les cas de choléra.

Ces bandelettes qui permettent d’effectuer un diagnostic en quelques minutes au chevet du malade, ne sont malheureusement pas disponibles dans les hôpitaux en Algérie.

Pourtant, selon ce médecin, leur utilisation est simple : il suffit de plonger la bandelette dans un échantillon de selles et d’attendre 2 à 15 minutes. Ce test est un outil important pour les épidémiologistes et devrait améliorer la surveillance du choléra dans les régions reculées.