Abdelaziz Rahabi, ancien ministre, a été reçu ce mercredi 11 mai par le président de la République Abdelmadjid Tebboune dans le cadre du dialogue initié par le chef de l’Etat avec la classe politique.
Ce dialogue a été entamé lundi avec deux rencontres entre le président Tebboune et le président de Jil Jadid Soufiane Djilali et le chef du mouvement El Bina Abdelkader Bengrina. Ce mercredi, le chef de l’Etat a reçu le président du parti El Moustakbel Abdelaziz Belaid.
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Après sa rencontre avec le président de la République, Abdelaziz Rahabi a fait une déclaration à la Télévision algérienne dans laquelle ce diplomate a résumé le contenu de ses échanges avec Abdelmadjid Tebboune.
L’ancien ministre de la Communication a indiqué avoir abordé avec le président de la République la situation en Algérie et au plan international, dans un contexte mondial marqué par le conflit en Ukraine.
« Constituer un front interne fort »
« J’ai écouté le président de la République et son exposé sur des questions internes et internationales », a expliqué Abdelaziz Rahabi. Pour les questions internes, il s’agit « essentiellement de la nécessité de constituer un front interne fort » et l’instauration de la « culture de la concertation et du dialogue » pérenne entre l’exécutif, les syndicats, la société civile et les personnalités indépendantes, a-t-il développé.
« J’ai discuté avec des implications directes et indirectes de la crise internationale sur l’Algérie et de la nécessité de constituer un front interne puissant », a ajouté Abdelaziz Rahabi, en soulignant que ces implications pourraient être aussi sécuritaires sur notre région, et non pas uniquement économiques.
Abdelaziz Rahabi a indiqué avoir ressenti chez le président de la République la volonté d’ouvrir quelques chantiers économiques, et qu’il travaille pour « constituer un front interne fort » et cristalliser un « consensus national autour de la politique interne, de la politique étrangère et de la politique de défense de l’Algérie. »