Le président Abdelmadjid Tebboune a effectué ce mardi 18 janvier une visite au siège du ministère de la Défense nationale (MDN) où il a prononcé un discours dans lequel il a envoyé de nombreux messages.
Sur place, il a été accueilli par le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Saïd Chanegriha et de hauts gradés de l’armée.
Devant les cadres de l’ANP, le chef de l’Etat a prononcé un discours qui a été retransmis par visioconférence, à l’ensemble des commandements de Forces, des six Régions militaires, des grandes unités et des Écoles supérieures implantées en territoire national.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, le président Tebboune a d’abord annoncé avoir décidé de faire du 4 août de chaque année, la journée nationale de l’Armée nationale populaire, selon un compte rendu publié par la présidence de la République sur sa page Facebook. Ensuite, il a envoyé de nombreux messages tant au plan interne qu’externe.
« Il y a ceux que notre souveraineté dérangent, mais nous continuerons notre chemin avec une volonté inébranlable, pour que l’Algérie soit à sa juste place au plan régional et international, avec le soutien de notre Armée nationale populaire », a lancé le président de la République, en affirmant que « beaucoup ont été bouleversés par l’achèvement de l’édification d’institutions constitutionnelles honnêtes, débarrassées de l’argent sale, dans lesquelles participent la nouvelle jeune génération ».
« Il n’y a pas de démocratie avec un État faible »
Le président de la République a affirmé que la décision de l’Algérie de ne pas recourir à l’endettement extérieur « dérange beaucoup de parties », en soulignant que les jeunes algériens ont créé 10.000 petites entreprises en 2021.
« Cette nouvelle génération d’entrepreneurs ne connaît ni la surfacturation, ni le blanchiment d’argent », a-t-il ajouté, affirmant que l’endettement extérieur « hypothèque notre souveraineté et notre liberté de décision, et de défendre des causes justes dans le monde, en particulier le Sahara occidental et la Palestine. »
A l’adresse des ennemis de l’Algérie, le président Tebboune a mis en garde : « L’armée algérienne est une armée pacifique, mais elle défend l’Algérie avec acharnement, alors malheur à celui qui attaque l’Algérie ».
Poursuivant, Abdelmadjid Tebboune a expliqué une nouvelle fois que la démocratie a besoin d’un Etat fort : « Je le répète encore. Il n’y a pas de démocratie avec un État faible, une faiblesse qui provoque le chaos et oblige à abandonner ses principes ».
Il a assuré que la liberté d’expression était garantie, mais loin de l’insulte et de la diffamation : « Les commentaires politiques et la liberté d’expression sont garantis, mais avec civisme, car ils n’ont rien à voir avec la diffamation, l’insulte, la calomnie, la diffusion de mensonges et les tentatives de mettre l’État à genoux par des moyens détournés. »