L’Algérie a réitéré, ce dimanche 15 juillet, son refus catégorique d’accepter l’implantation de centres pour les migrants clandestins sur son territoire. «Je pense qu’on a été clair !», a expliqué Nouredine Bedoui, ministre de l’Intérieur, dans une déclaration à la presse en marge des travaux de la 6ème session du Comité bilatéral frontalier algéro-nigérien (CBF).
«La position algérienne est connue car elle a été affichée par le ministre des Affaires étrangères (…) la position du gouvernement est claire sur la question de la migration », a-t-il dit. «Nous déployons beaucoup de moyens et nous prenons beaucoup de mesures dans un cadre humanitaire conforme aux valeurs universelles et internationales », a ajouté le ministre.
«Il est exclu que l’Algérie ouvre une quelconque zone de rétention. Nous sommes déjà confrontés aux mêmes problèmes. Nous procédons à des reconductions, mais nous le faisons selon des arrangements que nous avons avec les pays voisins », avait déclaré récemment à la radio RFI, Abdelkader Messahel.
Les travaux de la 6ème session du Comité bilatéral frontalier algéro-nigérien (CBF) entamés ce dimanche vont se pencher sur plusieurs dossiers relatifs au renforcement de la coopération sécuritaire et socio-économique au niveau des zones frontalières.