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CHAN 2022 : un ex-international algérien provoque la polémique

CHAN 2022 : un ex-international algérien provoque la polémique

Karim Ghazi est un ancien joueur de l’USM Alger et de l’équipe nationale d’Algérie de football. À la retraite depuis quelques années, cet ex-international s’est fait rappeler au bon souvenir des Algériens à l’occasion du CHAN 2022 en tenant des propos polémiques.

Rencontré par un journaliste aux abords du stade Mandela d’Alger avant une rencontre de l’équipe nationale des locaux dans le cadre du CHAN 2022 qui se déroule en Algérie (13 janvier – 4 février), Karim Ghazi a indiqué qu’il n’était pas venu voir la rencontre mais juste pour déposer son fils.

Lui, il ne va pas suivre le match, car, explique-t-il, il n’a pas été invité par les instances dirigeantes. « Je suis un ancien international, je ne peux pas regarder un match comme ça, avec le public », lâche Karim Ghazi.

Son intention était de défendre la cause des anciens internationaux algériens qui, estime-t-il, ne bénéficient pas des égards qui leur sont dus. Mais il l’a fait d’une manière un peu maladroite qui a irrité le public algérien. Karim Ghazi a utilisé le mot « chaab » qui, en arabe algérien peut signifier public ou peuple.

Défendre la cause des ex-internationaux algériens

D’où l’interprétation de ses propos comme une manière de snober le peuple. Même à l’égard du public sportif algérien, il est  est inapproprié pour un ex international de lâcher une telle phrase.

Sur les réseaux sociaux, l’ancien usmiste est vivement critiqué, beaucoup estimant même qu’il exagère en se présentant comme un ancien international puisqu’il n’a pas fait de vieux os chez les Verts.

En tout et pour tout, l’ancien milieu de terrain a été sélectionné à 17 reprises en équipe nationale entre 2002 et 2005 et n’a marqué aucun but.

Devant l’ampleur prise par la polémique, Karim Ghazi a réagi pour expliquer que ses propos ont été mal interprétés. « Il y a une frange qui aime déformer les propos. Sans le peuple je ne me serais pas fait un nom», accuse-t-il.

« Je suis un enfant du peuple et je ne peux pas regarder un match avec les supporters ? Ce n’est pas possible », rectifie-t-il.

Cela dit, Karim Ghazi persiste à dénoncer la marginalisation des anciens joueurs. « Sans chercher à blesser personne, nous savons qui prennent place dans les tribunes VIP du stade Nelson Mandela », ajoute l’ancien usmiste.

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