Le président Abdelmadjid Tebboune a opéré un nouveau mouvement diplomatique, a annoncé ce lundi 3 juillet le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
« Dans le cadre de la poursuite de la dynamisation de l’appareil diplomatique, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé de procéder à un mouvement partiel dans le corps des chefs de centres diplomatiques et consulaires », a indiqué le département d’Ahmed Attaf.
Ce mouvement diplomatique, le deuxième du genre depuis le début de l’année, touche 18 ambassadeurs, trois consuls généraux et deux consuls, selon le ministère des Affaires étrangères.
Mouvement diplomatique : 18 ambassades d’Algérie concernées
« Ces nominations s’inscrivent dans le cadre de l’adaptation de l’appareil diplomatique aux mutations profondes que connaît actuellement le pays et à sa mise en conformité avec les exigences existantes afin de répondre efficacement aux préoccupations de la communauté nationale à l’étranger, ainsi qu’aux intérêts de l’Algérie aux niveaux bilatéral, régional et international », a expliqué le ministère des Affaires étrangères.
Les noms des pays et des ambassadeurs concernés par ce mouvement diplomatique n’ont pas été divulgués dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères. Les diplomates nommés à ces postes doivent d’abord obtenir les agréments auprès des gouvernements concernés. Selon nos sources, Paris et Bruxelles ne sont pas concernées par ce mouvement.
En février dernier, le président Tebboune avait opéré un important mouvement diplomatique qui a touché 24 ambassadeurs, 15 consuls généraux et neuf consuls.
Ce mouvement diplomatique annoncé ce lundi est le premier du genre depuis le retour d’Ahmed Attaf à la tête du ministère des Affaires étrangères en mars dernier, en remplacement de Ramtane Lamamra.
Ces changements surviennent alors que la diplomatie algérienne a marqué son retour sur les scènes régionale et internationale, après des années d’hibernation sous le règne de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.
L’Algérie a accueilli le sommet arabe et a abrité une rencontre des factions palestiniennes en novembre dernier. Début juin, elle a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.